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Réformes : Assimi signe un décret et s’assume Une commission pour rédiger une nouvelle Constitution
Publié le mercredi 15 juin 2022  |  L’Informateur
Cérémonie
© aBamako.com par MS
Cérémonie de dépôt de gerbe de fleurs à la place des martyrs
Bamako, le 26 mars 2022. A l`occasion du 32è anniversaire de l`avènement de la démocratie dans notre pays, le président de la transition, Son Excellence le Colonel Assimi Goita a respecté la tradition en déposant une gerbe de fleurs à la place des martyrs du 26 mars 1991.
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Les autorités maliennes ont annoncé la création d’une commission chargée d’élaborer une nouvelle Constitution pendant une durée maximale de deux mois.

« Il est créé auprès du président de la transition, le colonel Assimi Goïta, une commission de rédaction chargée d’élaborer un avant-projet de loi portant Constitution de la République du Mali, dans le cadre de la refondation de l’État », indique le décret signé par le colonel Goïta et dévoilé vendredi 10 juin.

Cette annonce survient alors que le président de transition a signé, le 6 juin, un décret stipulant que les militaires gouverneraient jusqu’en mars 2024 avant de rendre le pouvoir aux civils à l’issue de cette période dite de la transition

L’équipe de rédaction de la nouvelle Constitution comprend notamment un président, deux rapporteurs et des experts « nommés par décret » du président de transition. La durée de la mission « n’excédera pas deux mois », à l’issue desquels la commission de rédaction doit remettre au président de transition l’avant-projet de Constitution.

L’équipe de rédaction pourra consulter « l’ensemble des forces vives » de la nation dont les partis politiques, la société civile, les groupes armés signataires de l’accord pour la paix dans le nord du Mali, les syndicats, les organisations religieuses et les autorités traditionnelles.

La Cedeao a prévu de se réunir en sommet le 3 juillet pour prendre une décision sur le maintien ou la levée des sévères sanctions commerciales et financières imposées le 9 janvier au Mali afin de presser la junte de céder la place plus rapidement qu’elle ne l’entend. Et d’ici là, tous les regards sont tournés vers le Mali qui doit sortir un chronogramme convaincant aux yeux des chefs d’Etat de la CEDEAO.
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