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Info Matin N° 5125 du 16/8/2013

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Accord préliminaire de Ouaga : la CNAS-Faso Hèrè revient à la charge
Publié le mardi 1 octobre 2013  |  Info Matin


© aBamako.com par SA
2ème anniversaire de la Convention Nationale pour une Afrique Solidaire CNAS-FASO HERE présidée par Dr Soumana Sako
Samedi 1 juin 2013. CICB. Bamako.


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Avec la libération sans jugement le 18 septembre 2013 d’une dizaine de membres des mouvements rebelles du Nord, auteurs de crimes contre l’humanité, par les autorités maliennes, confirmant leurs appréhensions, dans une déclaration rendue publique,
le Bureau politique national de la Convention nationale pour une Afrique solidaire (CNAS-Faso Hèrè), le parti de Soumana SAKO revient à la charge pour dénoncer avec la dernière rigueur et rejeter catégoriquement l’Accord Préliminaire de Ouagadougou.
Pour la CNAS-FH, c’est un soi-disant Accord par lequel le président de la république par intérim, le médiateur de la CEDEAO et d’acteurs de la communauté internationale légitiment le MNLA, un groupuscule d’enfants gâtés de la République, dépourvus de toute représentativité, en lui reconnaissant un droit de veto sur la tenue de l’élection présidentielle à Kidal, en considérant ses revendications comme reflétant les causes profondes de la crise qui secoue le Nord, et en lui conférant un droit de regard sur, entre autres l’organisation administrative et institutionnelle des régions du Nord, voire du Mali tout entier; l’organisation de la défense nationale et des forces de sécurités; et la stratégie de développement intégré des collectivités territoriales.
Par la même occasion, le parti estime que ledit accord remet en cause la souveraineté et l’intégrité territoriale du Mali en renvoyant aux calendres grecques le retour de l’armée à Kidal-ville et dans le reste de sa région.
Par ailleurs, en n’exigeant pas le désarmement immédiat, complet et sans condition de ce qui reste du MNLA et de l’ex-Ançardine mué en HCUA, les dirigeants précités, à travers le soi-disant accord, autorisent la présence de deux armées sur le territoire national du Mali et violent les lois de la République sur le port d’armes et la détention d’armes de guerre. Toute chose qui empêche les forces armées et de sécurité du Mali d’entreprendre toutes actions visant à la restauration de l’intégrité territoriale de notre pays.
Aussi, l’accord encourage-t-il l’impunité en demandant la libération des personnes arrêtées du fait du conflit armé et en incitant à la levée des mandats d’arrêt nationaux et internationaux contre des criminels de guerre potentiels recherchés par la justice malienne.
En même temps, l’accord de Ouaga engage abusivement le nouveau président de la République à accepter un cahier de charges, un délai et une approche à l’élaboration desquels, il n’aura pas été associé et qui sont manifestement biaisés en faveur des groupes armés ayant pris la lourde responsabilité de s’associer à l’AQMI et de prendre les armes contre leur mère patrie.
Enfin, la CNAS-FH estime que le soi-disant accord consacre en droit (Article 25) la partition du Mali et met le MNLA en position de détenir une épée de Damoclès sur la tête des nouveaux dirigeants de l’État et de la Nation.
D’ailleurs, la CNAS-FH avait noté que si son candidat à l’élection présidentielle avait remporté les suffrages du peuple, il allait dénoncer l’Accord préliminaire antinational de Ouagadougou et mettre en œuvre : un processus endogène de dialogue, vérité, justice et réconciliation intra et intercommunautaire excluant les leaders des groupes terroristes et séparatistes armés; le redéploiement sans exclusive et sans conditions des forces armées et de sécurité sur l’ensemble du territoire national dans le respect des droits humains et des conventions de Genève; le désarmement sans conditions et sans délai de tous groupes armés; un programme de démocratisation et de développement mettant fin aux pratiques esclavagistes, racistes et féodales, notamment à Kidal, et proposant à la jeunesse Touareg des perspectives crédibles de progrès social la mettant à l’abri des chants de sirène séparatistes et terroristes.

Par Sékou CAMARA

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