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Holdup planifié au CNPM : Et si le coup de semonce venait des groupements professionnels…
Publié le lundi 5 septembre 2022  |  Le Pouce
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Au sein du Conseil national du patronat , une crise en cache une autre, serait-on tenté de dire à la suite du coup de force opéré dernièrement par l’équipe de l’administration provisoire, conduite par le vieux Soya Golfa, pour imposer à la tête de l’institution l’un de leurs hommes de l’ombre, en écartant de la course les deux ténors du monde des affaires, à savoir Mamadou Sinsy Coulibaly et Diadié dit Amadou SanKaré. Chronique d’un orage judiciaire qui ne finit pas d’éclabousser le patronat…

L’équipe de l’administration provisoire, conduite par le vieux Soya Golfa, est bien aujourd’hui dans le creux des vagues, prise qu’elle est dans son propre jeu de tripatouillages et de manœuvres en vue d’opérer un véritable holdup à la tête de l’institution patronale au Mali.

Commise initialement pour un mandat déterminé, celui d’organiser les élections, dans un délai de trois voire six mois, via le nettoyage des textes électoraux, voilà qu’en fin de mission, elle en est à tripatouiller les statuts de l’organisation patronale, en détournement de mandat, pour imposer son homme (on murmure déjà le nom d’un hôtelier célèbre du pays) à la tête du patronat, en écartant les deux ténors du patronat, à savoir Mamadou Sinsin Coulibaly Diadié dit Amadou Sankaré ; les deux dirigeants par qui les membres de l’administration provisoire du CNPM détiennent leur mandat.

Il y a là les germes d’une nouvelle crise, aussi profonde que pernicieuse pour le monde des affaires, qui se profile à l’horizon du CNPM, si l’équipe du vieux Soya Golfa parvenait, comme elle le prétend, par manigance orchestrée, à réunir, en début de ce mois d’octobre, l’assemblée élective du patronat.

Pour empêcher le CNPM de s’effondrer dans une nouvelle crise, bon nombre d’opérateurs économiques, et pas des moindres, prétendent que le dernier mot revienne aux groupements professionnels qui ont l’opportunité de mettre un coup d’arrêt au holdup planifié par l’administration provisoire.

En fait, dit-on, cela passe par le boycott des groupements professionnels de l’assemblée élective, programmée par l’administration provisoire, en date du 2 octobre prochain, pour empêcher le quorum de se former. Ce qui est synonyme d’annulation de fait pour ces assises, annoncées, dans ce contexte de division et de déchirure, comme celles de tous les dangers.

Voilà qui est bien dit : avec un tel défaut de quorum, l’administration provisoire, dont la durée de mandat ne va pas loin au-delà du 2 octobre prochain, est de facto nulle dans toutes ses dispositions pour continuer à agir au nom du patronat.

Dès lors disqualifiée, comme elle, par ses propres agissements, l’équipe actuelle de l’administration provisoire sera remplacée par une autre, plus qualifiée et plus crédible, pour conduire les affaires courantes au sein du patronat, en lui évitant de connaître une énième crise aux conséquences insoutenables pour le secteur des affaires.

Mus par l’intérêt du monde des affaires, au détriment des considérations personnelles sordides, les groupements professionnels, selon des avis éclairés, peuvent faire la différence en donnant une nouvelle chance au patronat de se structurer et de se projeter vers son avenir, en réconciliant les deux ténors et leurs membres autour des intérêts vitaux du secteur privé.

Et cela, à la grande satisfaction du monde des affaires qui n’en a cure d’une nouvelle crise…

Sinaly
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