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CEDEAO : Quand son président devient le problème
Publié le lundi 26 septembre 2022  |  L’aube
Umaro
© Autre presse par DR
Umaro Sissoco Embalo , président bissau-guinéen
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La dernière sortie du Président bissau-guinéen symbolise à elle seule, toutes les caractéristiques de l’affaiblissement institutionnel et moral de la CEDEAO. Quant au président lui-même, personne ne l’a mieux qualifié que le Premier ministre de la République de la Guinée Conakry : « un Guignol dans les habits d’un Chef d’Etat ». Il porte les habits de l’instrumentation de la CEDEAO, pire les oripeaux du blanchiment des activités mafieuses qu’on voudrait faire endosser par l’Organisation régionale.

Voilà un Président qui a été installé par la CEDEAO avant même que la Cour Constitutionnelle de son pays ait eu le temps de proclamer les résultats des élections présidentielles. Une imposition qui a défié toutes les règles d’une démocratie, même vue sous l’angle tropical.

En refusant de mettre les formes à la proclamation de l’élection de monsieur Umaru Umbalo, la CEDEAO ne se doutait pas qu’il allait contribuer à donner au Président de la Guinée Bissau, le statut peu enviable d’un ¼ de président isolé dans son propre pays et méprisé sur le plan régional. Conscient de ce handicap, ce dernier exprimait dès son installation dans les conditions si douteuses, des velléités d’indépendance.

Mal lui en a pris, il dû faire face à une tentative de Coup d’Etat pour qu’il consente à devenir le garçon de course de Abidjan et de Paris (a posteriori, les mains des commanditaires de la tentative apparaissent au grand jour). Depuis, il s’est mis au service de Paris et ses relais africains dans la guerre informationnelle contre le Mali.

Quelle crédibilité peut-on accorder à un Président en exercice incapable de discuter avec les acteurs majeurs de la crise institutionnelle dans l’espace que couvre l’Organisation régionale.

Il faut bien le dire, le Bissau-guinéen est un recalé, il ne peut ni parler avec Bamako, d’où son absence de la délégation des présidents annoncés, encore avec les autorités de Conakry dont les dernières déclarations témoignent du mépris dans lequel, on le tient.

En vérité, il est le symbole de l’affaiblissement institutionnel et moral de la CEDEAO.

CEDEAO : Quand son président devient le problème

La dernière sortie du Président bissau-guinéen symbolise à elle seule, toutes les caractéristiques de l’affaiblissement institutionnel et moral de la CEDEAO. Quant au président lui-même, personne ne l’a mieux qualifié que le Premier ministre de la République de la Guinée Conakry : « un Guignol dans les habits d’un Chef d’Etat ». Il porte les habits de l’instrumentation de la CEDEAO, pire les oripeaux du blanchiment des activités mafieux qu’on voudrait faire endosser l’Organisation régionale.

Voilà un Président qui a été installé par la CEDEAO avant même que de la Cour Constitutionnelle de son pays ait eu le temps de proclamer les résultats des élections présidentielles. Une imposition qui a défié toutes les règles d’une démocratie, même vue sous l’angle tropical.

En refusant de mettre les formes à la proclamation de l’élection de monsieur Umaru Umbalo, la CEDEAO ne se doutait pas qu’il allait contribuer à donner au Président de la Guinée Bissau, le statut peu enviable d’un ¼ de président isolé dans son propre pays et méprisé sur le plan régional. Conscient de ce handicap, ce dernier exprimait dès son installation dans les conditions si douteuses, des velléités d’indépendance.

Mal lui en a pris, il dû faire face à une tentative de Coup d’Etat pour qu’il consente aujourd’hui à devenir le garçon de course de Abidjan et de Paris (a posteriori, les mains des commanditaires de la tentative apparaissent au grand jour). Depuis, il s’est à présent mis au service de Paris et ses relais africains dans la guerre informationnelle contre le Mali.

Quelle crédibilité peut-on accorder à un Président en exercice incapable de discuter avec les acteurs majeurs de la crise institutionnelle dans l’espace que couvre l’Organisation régionale.

Il faut bien le dire, le Bissau-guinéen est un recalé, il ne peut ni parler avec Bamako, d’où son absence de la délégation des présidents annoncés, encore avec les autorités de Conakry dont les dernières déclarations témoignent du mépris dans lequel, on le tient.

En vérité, il est le symbole de l’affaiblissement institutionnel et moral de la CEDEAO.

S K
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