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Grève de 120 h des écoles secondaires privées: Un syndicat invite les autorités à retrancher de la subvention le montant de la fermeture
Publié le mercredi 15 mars 2023  |  L’Indépendant
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Suite à la fermeture des écoles secondaires privées pour 120 h, le syndicat des Enseignants des Ecoles Privées et Medersas invite les autorités à retrancher de la subvention le montant de la fermeture. C’était lors d’une assemblée générale, tenue, hier mardi, à la Maison des Enseignants.

Depuis le lundi 13 mars, toutes les écoles secondaires privées sont fermées, à cause de l’arrêt de travail du Groupement des Associations de Promoteurs d’Ecoles Privées du Mali. En effet, ce groupement exige du gouvernement le payement intégral des 20% de frais scolaires et demi-bourses, au titre de l’année scolaire 2021-2022.

Selon le syndicat des Enseignants des Ecoles Privées et Medersas, les enseignants de ces écoles ont appris cette décision sur les réseaux sociaux et par voie de presse. » Par cette décision de fermeture, nous constatons le mépris des Promoteurs à l’égard des enseignants vacataires, puisqu’ils n’ont été associés ni de loin ni de près à cette décision, alors qu’ils sont les premiers à en subir les effets. Cette fermeture touche directement les enseignants vacataires, qui n’auront pas accès aux salles de classes pour dispenser les cours « , a soutenu le porte-parole, Aboubacar Fotigui Berthé.

A l’entendre, dès qu’ils ont eu écho de cette décision du groupement des promoteurs, ils ont pris contact avec les responsables des promoteurs. » Ces derniers nous ont fait comprendre qu’ils ne sont pas prêts à laisser émarger les enseignants vacataires au sein de leurs établissements ».

Ainsi, il a lancé un appel aux autorités, à travers le ministère de l’Economie et des finances, à retranché le montant de la fermeture de la subvention allouée aux promoteurs.

En outre, il a invité ses collègues à se lever comme un seul homme pour réclamer leur droit. Il s’agit d’être permanents, d’être déclarés à l’INPS et d’adhérer à une convention collective.

A. DEMBELE

Source: l’Indépendant
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