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Crise du Nord : Avant les négociations : il faut mater le MNLA
Publié le mercredi 2 octobre 2013  |  L’Annonceur


© Autre presse par DR
MNLA (Mouvement National pour la Libération de l`Azawad)


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Des voitures piégées qui explosent dans le camp de Tombouctou, des bandits armés jusqu’au turban qui se pavanent dans les rues de Kidal, des commis de l’Etat Malien chassés des bâtiments administratifs du Mali, des ministres maliens et tous leurs staffs hués et arrosés par une pluie pierres, des militaires maliens bâillonnés par les forces internationales pour les empêcher de riposter, des messages d’incitations à la violence sur l’ORTM Kidal, des dépôts de munitions qui explosent à cause des bandits pyromanes qui y mettent du feu … La listes des terreurs que les bandits armés du MLNA sèment sur les régions Nord du Mali est loin d’être exhaustive. Les attaques de Tombouctou et de Kidal ces derniers jours ne sont que des cerises sur le gâteau.

Depuis la fin de l’intervention serval, les bandits armés du MLNA sont les vedettes du Nord. Malgré les concessions de l’Etat Malien, le MNLA et le groupe terroriste d’Iyad continuent de semer la terreur dans la zone. Il y a quelques jours, dans un communiqué, les responsables des bandits annoncent leur suspension aux négociations avec l’Etat jusqu’à nouvel ordre. Malgré tout, les responsables jouent au chat et la souris avec les maliens dont les maîtres du jeu sont les groupes terroristes et les forces Serval. Pour sa réaction, le Mandé Mansa persiste sur les négociations.

Au micro de notre confrère Konaté, IBK soutient que « ces attaquent ne vont rien changer de l’agenda des négociations ». La grande question que tous les maliens se posent est pourquoi les autorités maliennes tendent l’autre face après des gifles honteuses ? Si les bandits armés se sont retirés de la table de négociation, pourquoi ne pas faire


autant ? Comme tout le monde connaît, le rôle non catholique de la communauté internationale dans cette crise du Nord, il faut taper sur la table et dire ses quatre vérités à qui veut l’entendre. C’est une honte de voir les soldats maliens sous les ordres des militaires étrangers. Pire, des voitures pleines de rebelles sillonnent tous les coins et recoins des régions encore occupées du Mali par les français, sous les yeux complices des agents de la MINUSMA et Serval. Pourtant, le Roi du Mandé est connu pour son franc parlé. Ses proches disent qu’il ne va pas avec le dos de la cuillère en de pareilles circonstances. Qu’il se souvienne de la promesse qu’il a faite au peuple : « Même un iota de la terre du Mali ne sera laissé entre les mains de qui que ce soit ! ». Il faut revoir les relations entre le Mali, la France et la communauté internationale. Une évidence est là, s’il faut piétiner la France pour laver les
affronts que les bandits armés ont infligés à notre pays, le président IBK a le soutien de son peuple.

Les populations laissées pour compte

Depuis plus de deux mois, les réfugiés du Nord qui y étaient retourné ont regretté leur retour. Et pour cause, il ne passe aucun jour sans menace. Des bruits des bombes et des grenades ont remplacé les cris des coqs pour indiquer le lever du soleil. Les communautés blanches qui ont refusé de rallier ses bandits armés vivent la peur. Car chaque jour, elles font l’objet de menaces et de toutes sortes d’humiliations. La mère d’un militaire natif de Tombouctou témoigne : « Mon fils et des soldats du MLNA étaient des amis de tous les jours. Quant ils lui ont demandé de déserté l’armée malienne pour leur mouvement il a refusé. Et depuis, nous somme l’objet des toutes les insultes et de stigmatisation. Ils disent que bien que nous sommes blancs, que nous sommes des esclaves des noirs du Mali. Et mon fils fait très attention à ses faits et gestes. Si non il peut se faire tuer par les soldats de MLNA. Vraiment il faut que les autorités fassent quelque chose. Si c’est la guerre qui peut nous soulager, on ne bougera plus de notre territoire ! Après la guerre, les survivants vont vivre en paix. », clame une femme tamashek dont le mari est aussi un retraité de la Garde Nationale. Cette vielle patriote n’est pas la seule victime des bandits armés tout au long des journées, les populations blanches et noires qui ont refusé de rallié les groupes terroristes soufrent sous les yeux médusés des forces internationales.

Où sont passés les mouvements de soutien pour la libération du Nord ?

En pleine crise, les associations, mouvements et même des ONG en faveur de la libération ont poussé comme des champignons. Parmi ces associations, nous avions le très influent COREN. Ce collectif même qui a contribué à l’arrivée des troupes étrangères devenus de nos jours très encombrants. Depuis un certain temps, ces mouvements se sont tus comme des carpes. Malgré tous les échos qui nous parviennent du Nord, les maliens ne les entendent plus.

Cette position de CORNEN et alliés nous donne l’impression que la création de ces associations et ONG visait un autre objectif : celui de se faire la poche. La preuve, le président du COREN vient de se poser confortablement dans un fauteuil ministériel. Malick Alhousseni Touré n’est pas prêt à laisser son bureau climatisé et parfumé pour marcher sous un soleil de plomb pour la libération de sa région.

Comme les projets d’appui aux populations victimes de guerre passent à tout prix chez les bailleurs, certaines associations de collecte de dons pour les victimes de guerre se sont converties en ONG. Et on connaît la suite. En tout cas, les populations du Nord sont laissées à leur triste sort. Que les ONG internationales changent de stratégies d’appui aux populations du Nord. Quant au gouvernement IBK, le Mali a besoin d’un bras de fer pour pallier ce problème du Nord au soulagement de tout un peuple qui est plus meurtri par tous les maux que cette crise a causés.

Christelle

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