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Lundi dernier à Kati ; Une journée que Sanogo n’est pas prêt à oublier
Publié le mercredi 2 octobre 2013  |  L’Annonceur




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La journée du Lundi 30 septembre dernier s’est très mal déroulée à Kati. Aux environs de 8 heures, les habitants de la ville militaire et environs ont été réveillés par des coups de feu.
Ex_juntePour cause, des ex-putschistes, acolytes de Sanogo mécontents de leur traitement ont mis le feu à la poudre. Comme le dit un ancien : « les choses mal arrangées finissent toujours par être mal dérangées ». Et voilà que le comportement de ces jeunes gens nous prouve l’authenticité de cet adage. Ces éléments, à un moment se sont unis pour créer un problème dans notre pays. Ils ont fait une tentative de coup d’Etat, qui a tout de même abouti au départ du président ATT démocratiquement élu.

Ce départ de l’ancien président, s’il a été applaudi par beaucoup de Maliens, de nos jours les langues commencent à se délier. Et même au sein de cet ex regroupement de CNDRE piloté par le Capitaine Amadou Haya Sanogo. Aujourd’hui le Capitaine devenu Général, chose qui n’a pas plu à certains Maliens dont des militaires. Depuis le lundi dernier, ces derniers ont fait entendre leur mécontentement.

Pour cause, ses ex-amis qui n’ont pas eu leur part du gâteau, n’ont pas hésité à montrer leur muscle par des coups de feu. Apparemment certains hommes de rang et des sous-officiers qui ont aidé Amadou Haya Sanogo à donner une autre image à notre démocratie, à l’instar du lieutenant Amadou Konaré qui avant était le numéro 2 du CNDRE ne semble pas gober la nomination et les avantage accordés à Amadou Haya Sanogo.

Face à cette situation, les maliens sont sur le qui-vive et ont très peur de la situation. Certains nous ont confié leurs avis :

Moumine Keïta, ferrailleur à Niamakoro dira : « La situation que notre pays vit actuellement ne nous permet pas de faire des bêtises comme ces règlements de compte. Si les militaires ont des différends entre eux, qu’ils aillent les régler au Nord. Les ennemis communs sont au Nord, oui ce sont les rebelles Touaregs et non la population Malienne.
Quant à Sidy Yaya Coulibaly, ingénieure, il déclarera : « Ceci devait arriver tôt ou tard, vu que les bérets verts se sont unis pour tuer et massacrer les bérets rouges. Et puis, ils ont mis ensemble notre pays dans un trou que nous ne risquons pas de voir la sortir de près. Donc, qu’ils nous foutent la paix, qu’ils aillent au Nord au lieu de rester ici à profiter de nos filles et à consommer de la drogue. Et puis après, ils viennent nous tirer dessus ».

Modibo Sow enseignant de son Etat : « C’est la politique Malienne qui est en cause dans tous ces problèmes. Au Mali, il n’y a jamais l’homme qu’il faut à la place qu’il faut. Et le président par intérim qu’il a lancé cette bombe à retardement et est allé comme si de rien n’était. Donc, le nouveau gouvernement est appelé à maitriser ces gens-là. Il ne faut pas que le président IBK continue à bercer ces éléments du CNDRE comme cela a toujours été le cas. Le moment n’est plus aux amusements, le Nord continue à bouillonner ».
Aminata Sanogo

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