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Décret du scandale : le silence coupable des associations de lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite!
Publié le vendredi 16 juin 2023  |  La Nouvelle République
Réhabilitation
© aBamako.com par A.S
Réhabilitation du palais de Koulouba
Bamako, le 29 juin 2014. Koulouba. Le ministre de l’Economie numérique, de l’Information et de la Communication, Mahamadou Camara et le directeur de la communication de la présidence, Sambi Touré ont organisé une visite du chantier à l’attention de la presse.
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Dans nos précédentes parutions, nous nous sommes étendus sur le Décret n° 2023-0275 du 03 mai 2023, en ce qu’il jure avec la légalité. Notre journal l’a ainsi dénoncé. Ce que nous ne nous lasserons jamais de faire, comme personne ne doit également se lasser de le dénoncer.

Ledit décret doit éveiller la curiosité pour savoir ses motivation et doit par ailleurs interpeller les bonnes âmes, plus particulièrement les associations qui font œuvre de lutter contre la corruption et l’enrichissement illicite et qui se donnent cette vocation.

Sous d’autres cieux, ces types d’associations dénoncent, interpellent le Gouvernement, battent le payé et poursuivent cet acte en rétractation ou en annulation.

Il n’y a pas si longtemps ici chez nous, les associations du genre ont crié de toutes leurs forces. L’on se souvient en effet qu’elles ont tenu le haut du pavé et ont dénoncé à tout va. Certaines sont allées jusqu’à porter plainte devant le Procureur en charge du Pôle économique. Pourtant, ce décret est plus criard et plus scandaleux que les dossiers qu’elles ont dénoncés. Il choque et offusque.

Comment peut-on rester silencieux quand le Gouvernement passe des marchés et les légalise après ? Comment peut-on se taire quand le Gouvernement soustrait sa gestion du contrôle ? Comment comprendre que le Gouvernement se donne le droit de ne pas rendre compte, manquant ainsi à la recevabilité ? Ce silence incompréhensible est même coupable sinon complice.

Pour ce qui le concerne particulièrement le Gouvernement, il doit, suite aux dénonciations et comme gage de transparence, retirer du circuit ce décret qui met en place ce qui peut être considéré comme une certaine opacité dans la gestion des ressources publiques et qui constitue par ailleurs un précédent fâcheux car ouvrant la voie à tous les pouvoirs de légaliser et de régulariser à posteriori des marchés qu’ils auront eu à passer en violation de la règlementation. Cela est particulièrement grave en ce qu’il met en place mais aussi en lumière une gestion opaque et nébuleuse des ressources publiques. Face à ce constat, le Gouvernement devait rétracter le décret.

Mais, tout porte à croire qu’il ne le fera pas, comptant sur le temps et sur une opinion publique impuissante, tenaillée par le souci du quotidien et emportée dans l’oubli par la succession des éléments de l’actualité.

Attitude qui nous irrita et, surtout, pour un domaine qui, a priori, ne nous était pas familier.

Confidentiel
Le juge qui a donné le non-lieu dans le dossier de l’AMRTP vient d’être promu Président d’un Tribunal de Grande Instance. Quelle récompense !
Le ministre des Mines, de l’Énergie et de l’Eau Lamine Seydou Traoré aurait depuis longtemps fait part de sa décision de quitter le Gouvernement, cela depuis qu’un Directeur lui a été imposé, ajouté à cela la mise sous surveillance et à autorisation préalable de ses actes. Les choses se sont accélérées avec les dossiers de l’audit des sociétés minières et de la relecture du Code minier dont le pilotage est assuré par un autre membre du Gouvernement.
Source : La Nouvelle République
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