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Mali : une trentaine de militaires arrêtés en lien avec les incidents à Kati (armée)
Publié le vendredi 4 octobre 2013  |  AFP


© aBamako.com par A.S
CAMP DE KATI: l`opération "sanya" neutralise les mutins
Kati, le 03 Octobre 2013 au Camp Soundiata Keita. Une opération conduite par l’état-major général des armées, Dahirou Dembélé a abouti à la neutralisation sans violence des éléments impliqués dans des évènements du lundi dernier au camp Soundiata de Kati


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BAMAKO, 04 oct 2013 (AFP) - Une trentaine de militaires maliens soupçonnés d’être impliqués dans des incidents cette semaine dans la ville garnison de Kati (près de Bamako) ont été arrêtés et étaient vendredi "à la disposition de la gendarmerie", a indiqué à l’AFP le porte-parole de l’armée malienne.

"Il y a une trentaine de militaires arrêtés" dans le cadre d’une opération de "neutralisation sans violences des éléments impliqués dans les événements à Kati", survenus le 30 septembre, "on ne saurait dire leur nombre, il évolue au fur et à mesure. (...) Tous ont été mis à la disposition de la gendarmerie pour les besoins de l’enquête", a déclaré le lieutenant-colonel Souleymane Maïga, chef de la Direction de l’information et des relations publiques des armées (Dirpa) du Mali.

Parmi les militaires arrêtés, figurent deux membres de l’ex-junte militaire, le capitaine Amadou Konaré et le colonel Youssouf Traoré, selon le lieutenant-colonel Maïga. "Ils ont attenté à la sûreté de l’Etat, ils sont en fait à la base du soulèvement à Kati", a-t-il ajouté.
Il n’a pas souhaité identifier le lieu de détention des militaires arrêtés, dont certains pourraient tomber sous le coup de sanctions "statutaires et judiciaires pour séquestration de personnes et usage illégal d’armes".

La caserne de Kati était le quartier général d’Amadou Sanogo, capitaine récemment promu général en août et auteur d’un coup d’Etat qui, le 22 mars 2012, avait précipité la chute du Nord du Mali aux mains de groupes islamistes en grande partie chassés depuis par une intervention armée franco-africaine.

Le 30 septembre, plusieurs dizaines de jeunes soldats proches des putschistes avaient bruyamment revendiqué, en tirant en l’air, des promotions comme celles accordées à Sanogo. Ils avaient blessé un de ses proches, un officier supérieur séquestré plusieurs heures avant d’être relâché. Dans un discours à la Nation mercredi soir, le président malien Ibrahim
Boubacar Keïta avait qualifié de "honteux" et de "camouflet à la Nation" malienne ces incidents à Kati, en affirmant son "inébranlable détermination" à neutraliser les fauteurs de troubles au sein de l’armée.

"Kati ne fera plus peur à Bamako, en tout cas pas à Koulouba", siège de la
présidence malienne, "que la hiérarchie prévale! Que les chefs militaires
s’assument! Que la chaîne de commandement se fasse obéir ou qu’elle s’avoue
impuissante (...), ce qui doit être fait le sera, et ce sans délai", avait-il
dit.
str-cs/sym

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