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Le maire du District, Adama Sangaré: «Je ne me reproche rien»
Publié le lundi 7 octobre 2013  |  Le 22 Septembre


© Autre presse par DR
Adama Sangaré, maire de Bamako


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Incarcéré, puis mis en liberté provisoire, le Maire du District de Bamako, Adama Sangaré, candidat investi de l’ADEMA – PASJ aux législatives du 24 novembre en Commune III, fait toujours peur à ses adversaires politiques.

Ces derniers, conscients de la popularité de Sangaré, ont décidé d’utiliser la diffamation et l’intox comme outils de campagne électorale. Ils ne cessent de remuer le couteau dans la plaie, celle-ci étant selon eux sa récente incarcération. Tous les jours, ils inventent des dossiers pour les coller sur la figure d’Adama Sangaré, alors que ce dernier jure, la main sur le cœur: «juridiquement, je ne me reproche rien. Le traitement des dossiers est un processus. Je crois avoir respecté toutes les procédures dans les dossiers soumis à mon appréciation. Il peut y avoir des erreurs administratives. Il y en a eu déjà et nous les avons toutes corrigées. S’il y a en a d’autres, je suis prêt à faire la même chose. Je remercie Dieu, j’ai la conscience tranquille et, encore une fois, je ne me reproche absolument rien».
Tout le monde sait que le seul péché du maire, c’est de vouloir appliquer la loi à travers le retrait des terrains qu’il avait entrepris, il y a deux ans, avec l’accord du département de tutelle et, surtout, du Président de la République d’alors.
De tout temps il a été mentionné sur les lettres d’attribution de terrain, les permis d’occuper, les concessions rurales, que, faute d’avoir aménagé la parcelle ou la concession rurale dans un temps bien déterminé, les autorités légales peuvent les retirer sans une autre forme de procès.
Cette disposition est restée lettre morte. Personne ne l’a jamais mise en application. C’est le maire du District, en raison des nids d’insécurité que constituaient ces endroits, qui a décidé de faire appliquer la loi, en retirant à plusieurs citoyens leurs lopins de terre. En son temps, cela avait fait grand bruit.

Les mêmes autorités de tutelle qui avaient donné leur quitus pour ce processus ont fait marche arrière, en laissant le maire Sangaré se débrouiller seul avec les citoyens en colère. Résultat: le maire a été traité de tous les noms d’oiseaux. Malgré tout, il s’est entièrement assumé, en gérant les situations au cas par cas. Le coup étant parti, d’autres n’ont toujours pas eu satisfaction. C’est donc un problème administratif et non celui d’Adama Sangaré. Les hommes partent, l’Etat demeure.

Les plus méchants ont même juré de faire disparaitre Adama Sangaré et ont bien applaudi lors de son arrestation. Malheureusement pour eux, le dossier n’est pas consistant et aucune responsabilité personnelle du maire n’a été prouvée. Les enquête judiciaires ont trop duré pour ne pas lui accorder une liberté provisoire, mais, finalement, la vérité s’est imposée: le dossier est vide.
Ce qui a conduit la Cour suprême à l’élargir, en attendant un classement sans suite, ou, dans le pire des cas, un jugement qui lui rendra son honneur, quelque peu écorché. Ses adversaires politiques pourront toujours continuer à répéter leur chanson en chœur: «le maire du District a 15, 20, voire 100 dossiers en justice». Cela ne signifie absolument rien, puisqu’il a toujours un casier judiciaire propre. Cette situation ne pourra pas non plus l’empêcher de faire acte de candidature aux législatives en Commune III et, pourquoi pas, de l’emporter gaillardement.

Chahana Takiou

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