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Exploitation de l’or par Barrik God-B2GOLD- Resolute Mining- Endeavour Mining-Hummingbirg Resources: Le manque à gagner pour l’Etat oscille entre 300 et 600 milliards FCFA par an
Publié le dimanche 3 septembre 2023  |  Le Prétoire
Conférence
© aBamako.com par Androuicha
Conférence de presse trimestrielle de la société minière RANDGOLD
Bamako, le 30 octobre 2018 à l`hôtel Sheraton. La société minière Randgold Ressources, la plus grande compagnie d`exploitation de l`or au Mali, a tenu sa traditionnelle rencontre avec les hommes des médias. A cette occasion, il a été question de la présentation des résultats obtenus par les mines Randgold au terme du 2è trimestre de 2018.
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Un rapport d’audit du secteur minier au Mali fait état de 300 à 600 milliards FCFA de manque à gagner pour l’Etat. Ce triste constat a été porté à la connaissance du président de la transition, le Colonel
Assimi Goïta en début de la semaine. Si l’opinion nationale ignore à ce jour tout du contenu de ce rapport, déjà le ministre de l’Economie et des Finances, Alousseini Sanou regrette plusieurs irrégularités relevées qui demandent à être corrigées.


Le document révèle plusieurs irrégularités à corriger dans le secteur minier. Pour le Ministre de l’économie et des finances, les innovations apportées permettront à l’État de recouvrer un manque à gagner de plusieurs centaines de milliards de FCFA par rapport au contenu local. «

Nous pensons que le manque à gagner tourne autour de 300 à 600 milliards FCFA », a déclaré le ministre de l’économie, ajoutant que « si ces faits sont établis, l’Etat va entrer en négociation avec
les sociétés minières et de recouvrer ce qui peut être recouvré. Il est possible que nous obtenions 300 à 400 milliards FCFA ». Déjà, le ministre Alousseini Sanoui indique que l’objectif des négociations n’est pas de casser les emplois ou des contrats avec les sociétés minières qui, selon lui, permettent
déjà au Mali d’avoir 1900 milliards FCFA de chiffre d’affaire et 241 milliards FCFA de contribution dans le
contenu local. Le ministre de l’économie et des finances reconnait que les entreprises minières font déjà des belles choses qui peuvent être améliorées. Pour générer plus de ressources par le secteur minier, le président de la Transition a commandité la révision du Code minier et l’audit du secteur, conformément aux recommandations des Assises nationales de la refondation (ANR). Au terme de cet audit, le Mali s’est doté d’un code minier et une loi sur le contenu local du secteur minier qui ont été promulgués par le
Président de transition, le Colonel Assimi Goïta, en début de semaine. Selon le ministre des mines, le Pr Mamadou Keïta, le nouveau code minier prévoit que les titres miniers soient signés par plusieurs départements ministériels.

Pour lui, cela contribuera à accroitre la transparence dans la gouvernance de ce secteur stratégique pour
l’économie malienne. Egalement, annonce-t-il, le code prend en compte le traitement
par pesage. Ce qui n’était pas prévu dans l’ancien texte. Les autoque les changement dans le secteur minier pourraient permettre des avancées qui capteront des revenus substantiels pour le Mali.

Toujours, le nouveau code minier oblige les étrangers qui veulent s’installer au Mali de s’associer à des Maliens. L’objectif recherché par les autorités est de créer plus de valeur ajoutée sur place et de
permettre un transfert de compétences au Mali afin de développer beaucoup d’activités sur toute la chaîne de l’activité minière. Le secteur minier à lui seul représente près de 2000 milliards FCFA
de chiffre d’affaires par an. Les statistiques indiquent que les achats à l’international représentent environ 650 milliards FCFA contre seulement 250 milliards FCFA au ni-
veau national.

La Rédaction
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