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L’Indicateur Renouveau N° 1591 du 9/10/2013

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Législatives du 24 novembre : Pourquoi Jeamille Bittar n’est pas candidat
Publié le mercredi 9 octobre 2013  |  L’Indicateur Renouveau


© aBamako.com par A S
Election présidentielle: Le candidat Jeamille Bittar en campagne à Bamako
Bamako, le 21 juillet 2013 au stade Modibo Keita. Le candidat de l`Union des Mouvements et Associations du Mali (UMAM), Jeamille Bittar était en campagne .


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Sollicité par de nombreux militants, Jeamille Bittar, président de l’Umam et surtout président du Conseil économique social et culturel (CESC), a décidé de ne pas candidat aux législatives dans sa ville natale à San. Un refus justifié par le fait qu’il ne veut pas quitter la présidence d’une institution de la République pour devenir simple député.

La candidature du président de l’Union des Mouvements et associations du Mali (Umam), Jeamille Bittar était annoncée à grand renfort notamment du côté de San, sa ville natale. Tout indiquait que le cercle de San était prêt cette fois-ci à faire franchir la porte de l’hémicycle par l’enfant du terroir à travers une mobilisation exceptionnelle comme il a su le faire pendant le premier tour de la présidentielle du 28 juillet 2013. D’ailleurs, on indique du côté de San qu’il y a longtemps que Bittar serait député s’il n’avait pas préféré le challenge de la Commune V en 2007.

Malgré tous ces atouts, le président de l’Umam a décidé de ne pas aller à la compétition législative. Lui qui dirige une institution de la République qu’est le Conseil économique social et culturel (CESC) et qui a encore presque deux ans de mandat, ne veut pas quitter cette cime pour se retrouver simple député à l’Assemblée nationale.

« Ça sera illogique de tomber de ce piédestal pour le rôle d’un simple député à l’Assemblée nationale », explique Bittar qui n’est pas sûr que le perchoir peut lui échoir même s’il venait d’être élu député. Il se dit convaincu que le régime actuel fera tout pour que ceux qui ne soufflent pas dans la même trompette que lui ne puissent pas avoir la majorité à cette législature. Dans le même dessein, il fera tout son possible pour que le perchoir n’échappe pas à un membre du RPM.

Or, étant président du Conseil économique social et culturel (CESC), Bittar a pour égal à l’Assemblée nationale, le président de cette institution. Les deux étant chefs d’institutions de la République.
Le président du parti n’étant pas candidat, le parti Umam n’est pas resté de marbre. Il est en lice dans plusieurs localités en alliance avec des partis amis.

Abdoulaye Diakité

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