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Kidal: La libération !
Publié le mardi 7 novembre 2023  |  Le repère
Kidal,
© Autre presse par Dr
Kidal, troisième grande ville du Nord du Mali
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La bataille de Kidal sera livrée avec honneur et dignité. Les ennemis du Mali ont choisi cette option
pour se venger des autorités maliennes ou des maliens, tout simplement. Mais les enfants égarés n’ont
rien vu venir. Ils ont aussi fait le choix de la violence au lieu de se conformer à l’accord de paix et aux décisions de la communauté internationale.

Depuis le 31 octobre 2023 où la Minusma a abandonné son emprise de Kidal aux terroristes et autres groupes armés du nord, la ville est sous tension, mais aussi sous surveillance. Parce que les Forces armées maliennes ne sont pas dupes. Elles ont compris que la Minusma est restée dans sa dynamique de trahison. L’abandon du camp n’est pas une question de sécurité. C’est une stratégie murie et réfléchie pour doter les forces du mal en armes et munitions. Au-delà, c’est une façon d’effacer les traces de
la collaboration, voire de la trahison, que la mission onusienne a entretenu depuis belle lurette avec les
groupes armés de Kidal.

Les maliens se souviennent, comme si c’était hier, de la partie prie de la Minusma et des forces françaises en faveur des rebelles de Kidal et leurs complices terroristes contre les forces armées maliennes lors des combats en 2015. Les armes de nos soldats ont été rétrocédées aux groupes armés comme butin de guerre. C’est un acte de trahison parmi tant d’autres. On ne se rappelle
pas une seule fois de 2013 à nos jours que la force onusienne ait pris positionpour le Mali et son armée
contre les rebelles de Kidal.

Et pourtant, c’est le Mali qui a demandé le soutien de la Minusma. Mais cette institution a été biaisée et mise au service des ennemis du Mali. Ses dirigeants et ses travailleurs ont été infiltrés et conditionnés
par la France pour servir ses intérêts sordides et son objectif de partition de notre pays.

En réalité, la Minusma n’a pas été conçue à l’origine pour aider le Mali à recouvrer son intégrité territoriale. Elle fait partie d’un plan diabolique de partition et de renforcement des ennemis de la paix. C’est pourquoi le terrorisme a pris plus d’ampleurs qu’avant son arrivée. L’insécurité qui ne concernait
que les régions du nord, s’est propagée comme une trainée de poudre dans le centre du pays avec son lot d’assassinats ignobles et crapuleux. Des mercenaires appelés terroristes
ont investi notre territoire avec la complicité des forces onusiennes et des forces françaises qui travaillaient, main dans la main, pour le même but : la partition du Mali. Le tort des autorités de la transition a été de découvrir et de dénoncer cette supercherie. Une dénonciation qui a précipité la fin de la mission onusienne avant l’atteinte du résultat final.

Voilà pourquoi les emprises de la Minusma à Kidal et à Aguelhok n’ont pas été rétrocédées. La force onusienne et la France ont œuvré pour que toutes leurs emprises au nord soient occupées par
les groupes armés pour concrétiser la partition de fait du Mali. L’échec de ce plan a conduit à ses aban-
dons pour que leurs protégés puissent s’installer et profiter des installations modernes et technologiques. Les Fama ont pris le devant parce qu’ayant compris que la Minusma n’a jamais été de bonne foi. Mieux vaut détruire ces installations que de les laisser à la portée des forces du mal. D’où les frappes chirurgicales et millimétrées sur Aguelhok et Kidal. La bataille pour occuper ces localités ne saura durée siles Fama n’avaient pas le souci de protéger nos compatriotes pris dans le piège de la Minusma et ses complices terroristes.

Ce qui est sûr. La ville de Kidal est cernée dans un rayon de 30 km. Tous les mouvements suspects sont
anéantis par les vecteurs aériens (drones et avions de chasse) qui ne laissent aucune chance à l’ennemi.
La libération de Kidal, selon plusieurs observateurs, n’est qu’une question d’heures ou de minutes.
Elle pourrait intervenir plutôt que prévu. Les maliens restent confiants et attendent impatiemment la
victoire. Celle-ci est toute proche sans aucun doute.

Idrissa Maïga
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