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UMAM : Quand Jeamille Bittar menace les démissionnaires de son parti

Publié le jeudi 10 octobre 2013 | L’Indicateur Renouveau

© aBamako.com par A S
Activités des partis politiques: Alliance entre l`URD et l`UMAM
Bamako le 20 avril 2013 au Grand Hôtel. Dans le cadre des préparatifs de la présidentielle du 07 juillet prochain, l`Union pour la République et la Démocratie (URD) de Younoussi Touré et l`Union des Mouvements et Alliances pour le Mali (UMAM) de Jeamille Bittar ont signé une plate-forme politique d`alliance.

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Alors qu’ils voulaient s’en aller sans faire des vagues, les démissionnaires de l’Umam devront compter avec la rancune de leur désormais ex-président Jeamille Bittar, qui a décidé de harceler l’ancienne présidente du Bureau des femmes, Mme Dembélé Ramatoulaye Touré, et près de 50 ex-cadres de son parti.

Le président de l’Union des mouvements et alliances pour le Mali, Jeamille Bittar, ne digère pas la démission de près 50 cadres de son parti. Il est complètement tombé dans la folie et use de tous les moyens pour rendre la vie impossible à ses anciens camarades qui sont depuis l’annonce de leur départ, harcelés (moralement) avec des messages, disons des menaces proférées contre eux. Outre les appels téléphoniques, M Bittar dépose des SMS dans la messagerie des démissionnaires dont certains sont menacés de manière indigne d’un dirigeant politique. «… Tu n’auras plus de repos, les journaux seront servis. Tu n’as pas de poids… », a-t-il écrit au secrétaire général démissionnaire de son parti, Modibo Coulibaly. Les mêmes menaces ont été adressées à son ancien conseiller spécial, Dr Oumar Cissé, ainsi que tous les autres jeunes démissionnaires de son parti.

Comme si cela ne suffisait pas, les lecteurs de la presse en ligne ont été scandalisés par les insanités contre la tête de file des démissionnaires, Mme Dembélé Ramatoulaye Touré, qui a voulu partir sans jeter un discrédit sur Bittar contre qui on détient des informations compromettantes. Pour les démissionnaires, la désillusion de l’ancien président de la Chambre de commerce et d’industrie du Mali est la conséquence de ses mensonges et de ses prétentions à travers l’annonce de l’adhésion d’importantes personnalités comme membres de l’UMAM mais qui n’auraient jamais pris part à une seule rencontre du parti. Sa désillusion a été totale quand il n’a pu récolter que 15 voix dans son quartier de résidence, Bacodjicoroni ACI ainsi que dans sa ville natale, San, présentée jusqu’ici comme son fief.

La saignée continue à l’UMAM
Le pauvre ne serait pas au bout de ses peines car de nouvelles démissions de son parti sont annoncées. Selon nos informations, de nouvelles lettres de démission seront enregistrées aujourd’hui même dans les courriers d’arrivée du président Bittar. Parmi ces démissionnaires, figure son directeur de campagne de la dernière présidentielle, Mamadou Baba Traoré (ancien député).
Un autre jeune du nom d’Alassane Dembélé alias Alasko est parmi les démissionnaires. Ce jeune aurait résisté aux nombreuses intimidations de son ancien président et tient mordicus à un tête à tête avec Bittar autour du bilan de la présidentielle. Chose que Bittar refuse tout en tenant pour responsables de sa défaite ses points focaux dont nombreux ont
déjà refermé la page Bittar-UMAM en atterrissant armes et bagages dans une formation dont les responsables les ont accueillis les bras ouverts. Et la saignée a frappé les 6 communes de Bamako et toutes les régions sauf Kidal où le parti n’est représenté. Autant dire que la carrière politique de Jeamille est en train de tourner court.

Source : Markatié Daou

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