Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

Fin de la pénurie du carburant JET A1 à l’aéroport de Bamako-Sénou : Les assurances du PDG des Aéroports du Mali, Colonel Lassina Togola
Publié le jeudi 18 juillet 2024  |  L’Indicateur Renouveau
Comment


Durant ces derniers moments, les Aéroports du Mali étaient confrontés à une sérieuse crise de carburant, qui n'était due qu'à une forte demande du produit pétrolier lors du Hadj 2024-2025 qui avait
chuté le stock à 300 000 litres, une quantité insuffisante pour couvrir l'approvisionnement des avions.

« Pour la crise actuelle que subisse l'Aéroport du Mali, je peux dire que ce sont les conséquences directes des vols du Hadj qui était prévu pour un certain nombre de quantité de carburant et finalement qui a été dépassé, doublé, voir même triplé par certaines compagnies. Ce qui n'était pas planifié dans
les programmes du pôle pétrolier. Donc, l'approvisionnement n'a pas suffi avec le même rythme, ce qui nous a permis de réduire le quota d'approvisionnement pour que ces compagnies aériennes s'organisent en conséquence, en attendant qu'on puisse remettre le stock à nouveau », a expliqué le PDG, le col Lassana Togola.

Et de poursuivre : « Avec nos trois partenaires, chacun devrait servir en tout moment et en toute circonstance au moins 600 000 L de carburant, ce qui correspond au total 1 800 000 L de carburant qui constitue sans doute le stock de sécurité.

Mais, on peut encore chuter le stock à 1 200 000 L, et audessous de 1 200 000 L, c'est là où on va vraiment commencer à rationner et diminuer d'approvisionnement ».

Ainsi, le PDG des aéroports du Mali rassure: « Aujourd'hui, nous sommes maintenant à 1 200 000 L,
j'espère que la situation s'améliorera, parce que nous avons beaucoup de citernes qui sont attendues.

Aussi, nous avons des partenaires qui sont prêts à tout moment à nous servir de carburants. Nous avons
même des partenaires qui peuvent nous servir plus de 2 000 000 à 4 000 000 de li-
tres de carburant chaque 2 semaines ». Et de faire savoir, « Nous ne pouvons pas s'asseoir et croiser les bras en regardant notre pays dans certaines situations sans intervenir. Et, si nous constatons qu'il y a des sociétés incapables de satisfaire le besoin, de respecter leur obligation contractuelle. Nous sommes obligés en tant que responsable de prendre toutes les dispositions nécessaires pour la résolution de la crise
».
Commentaires