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Colonel Lassana Togola à Propos de la récente Pénurie de Carburants JeT A1: « La pénurie était due à la forte demande lors du Hadj 2024 »
Publié le lundi 22 juillet 2024  |  Les Echos
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Cet apriori ressort du président directeur général des aéroports du Mali (ADM), suite à la pénurie de carburants Jet A1 dans les aéroports du pays. De 300 000 litres, le stock de Jet A1 est passé à 1 200 000 litres, une quantité qui couvre suffisamment l’approvisionnement des avions. La pénurie était due à la forte demande lors du Hadj 2024. Une situation qui avait joué sur certains vols au Mali et dans d’autres pays.

Dans une interview exclusive avec nos confrères de Bozola, le Président Directeur General des Aéroports du Mali, Lassina Togola donne des explications et rassures les passagers. « Pour le cas actuel, je pourrais dire que nous vivons les conséquences directes un peu des vols du Hadj 2024, qui était prévu pour un certain nombre de quantités de carburant, finalement qui a été doublé voir triplé à de moment par certaines compagnies pour leur arrivée, ce qui n'est pas planifié dans la planification du groupe pétrolier.

Donc l'approvisionnement n'a pas suffi avec le rythme, ce qui a fait aujourd'hui on a dû décider de faire
pour que les compagnies aériennes ne sentent pas les conséquences en attendant qu'on puisse remettre les stocks à niveau.

Aujourd'hui nous sommes avec un million deux cent mille (1 200 000) litres, et la situation va s'améliorer
parce qu'on a beaucoup de citernes qui sont attendues et nous avons des partenaires qui sont prêts à
bondir et à amener du carburant.

Nous avons des partenaires qui sont en mesure d'emmener deux millions (2 000 000) de litres de
carburant chaque deux semaines même quatre millions de litres. Mais tout se fera en coordination avec
nos partenaires traditionnels, nous ne pouvons pas permettre de laisser notre pays dans la situation alors que nous avons des fils qui peuvent intervenir, c'est vraiment la raison pour laquelle, malgré qu'il y a des partenariats avec certaines sociétés déjà, si ces sociétés sont dans l'incapacité de satisfaire à la demande ou de respecter leurs engagements du contrat, nous serons obligés en tant que État de prendre une disposition que pour que certains de nos fils qui ont la possibilité puisse intervenir pour que notre pays ne se trouve pas sur l'échelle internationale yeux de tout le monde.

Avec les trois (3) partenaires chacun doit avoir en tout temps et en tout lieu au moins six cent mille (600
000) litres de carburant, ce qui correspond à un million huit cent mille (1 800 000) litres compte sur place
comme stock de sécurité, mais on peut encore fermer le yeux jusqu'à ça descendre jusqu'à un million
deux cent mille (1 200 000) litres, et quand ça commence à descendre au-dessous de 1 200 000 litres cela ou on va vraiment commencer à rançonner et faire en sorte que au lieu de laisser que les avions prennent tout le carburant qui sont là, on dit bon, on vous donne 10000, 20000 ou 30000 mille litres c'est ce qui amène ce problème-là.

Nous avons mis en place sous le leadership de Madame le ministredes Transports et des Infrastructures,
le renforcement du suivi de l'approvisionnement par les différents services de la patronne notamment :
l'aéroport du Mali et l’Agence nationale de l'aviation civile et le pôle pétrolier. La constitution aussi par
l'État d'un stock de sécurité, normalement il y a d'habitude un stock de sécurité, mais compte tenu du
fait que certains opérateurs n'arrivent pas à respecter leurs obligations contractuelles à savoir les 600 000 litres minimum. Dans la mesure de la sortie de crise, ça fait partie des mesures que nous allons mettre en place et nous allons le faire respecter en coordination avec le pôle pétrolier.

La sécurisation de certains axes d'acheminement, certains axes vont être probablement sécurisés pour
être sûr que l'approvisionnement ne fasse pas seulement à partir d’Abidjan. Aussi la construction d'un axe à Kayes, pourquoi à Kayes ? Parce que Kayes est proche de Dakar il peut avoir des moments ou le port de Dakar peut avoir un peu plus de carburant pour approvisionner l'aéroport de Dakar donc le surplus on peut le ramener à Kayes pour le stocker en cas de besoin on peut le ramener à Bamako ou bien on peut même orienter les avions pour aller à Kayes prendre le carburant avant de venir à Bamako. Nous ferons tout pour que de tels événements ne se reproduisent plus. »

PropoS reTraNSCriTS Par Sarr
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