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Sur la voie du redressement politique : le Mali doit, et peut, mieux faire
Publié le lundi 21 octobre 2013  |  22 Septembre




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Ainsi peut se résumer le point de vue de la Mission d’Observation Electorale de l’Union Européenne (MOE-UE) sur le processus, à la fois du rétablissement de l’ordre constitutionnel via la tenue d’élections libres et transparentes, et de la refondation de la démocratie au Mali de façon générale.

Point de vue contenu dans le rapport final de la MOE-UE à l’issue de l’élection présidentielle des 28 juillet et 12 août 2012. Présenté par le chef de la mission, Louis Michel, lors d’une conférence de presse le jeudi 17 octobre dernier à l’hôtel Radisson Blu de Bamako, ce rapport est assorti de 18 recommandations qui sous-tendent l’assertion ci-dessus.

En effet, explicitement commentées par le conférencier lui-même, d’aucunes de ces recommandations traduisent la nécessité pour le Mali de peaufiner davantage son dispositif électoral notamment en certains de ses maillons tels que, entre autres, le fichier biométrique, la transparence et la traçabilité des résultats séparés par bureau de vote ainsi que leur mise en ligne immédiate. Et ce, aux fins de corriger les dysfonctionnements observés lors du scrutin présidentiel et de garantir ainsi une plus grande crédibilité à ceux à venir.

Par contre, d’autres recommandations, elles, semblent relever du domaine des suggestions faites aux acteurs maliens pour opérer les choix politiques qui garantissent le mieux une représentativité la plus large et la plus efficace possible. Comme, par exemple, pour ce qui est de la participation des femmes au pouvoir, ou encore du mode de scrutin lui-même. Pour la première, le chef de la MOE-UE a carrément fait référence au système de quotas tel qu’il a cours au Rwanda depuis peu. Pour le second, tout en demeurant volontiers évasif, il a brièvement présenté le pour et le contre, tant du scrutin majoritaire à deux tours (celui actuel au Mali), que du scrutin proportionnel, ou encore d’un scrutin qui combinerait savamment l’un et l’autre.


Dans tous les cas, il y a là «un bon sujet pour le nouveau Parlement» selon Louis Michel. Parlement qui sortira des législatives prévues pour les 24 novembre et 15 décembre prochains. Ce pourquoi d’ailleurs, cette même conférence a servi de cadre au lancement de la mission d’observation desdites législatives, qui comprend une centaine de membres. Y en aura-t-il pour se rendre dans le Septentrion, toujours instable? Rien n’est encore décidé, a répondu le conférencier.



Mahamane G. Touré

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