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Mohamed Tabouré lors du point de presse du MP 22 : « Les premiers actes d’IBK portent la marque du changement mais aussi du reniement de ses promesses »
Publié le lundi 21 octobre 2013  |  Le Prétoire




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Après leur appel à voter IBK au second tour de l’élection présidentielle suivi du plébiscite d’IBK à la magistrature suprême du Mali, les responsables du MP 22 sont montés au créneau pour dénoncer les premiers actes posés par celui-ci à travers une conférence de presse tenue le samedi dernier au siège de la Radio Kayira. La conférence était présidée par la présidente du mouvement, Pr Rokia Sanogo. Elle avait à ses côtés Mohamed Tabouré et Me Mariam Diawara, tous membres du MP 22.

A l’entame, Me Mariam Diawara a tenu à rappeler qu’avant l’élection présidentielle de juillet et août 2013 le Mali était un Etat de non-droit. « Ni la France ni le RPM ni la CEDEAO ou encore moins l’Union Européenne n’a élu IBK. C’est le peuple malien, dans sa grande majorité, qui lui a fait confiance et qui l’a porté à la tête du Mali. Donc, il est temps que IBK revienne sur terre pour servir l’intérêt des seuls Maliens » a-t-elle précisé.

Selon elle, la justice malienne continue de mener la lutte politique en faveur du FDR. Car, certains magistrats entament jusqu’à présent une cabale sans merci contre les responsables du Mouvement populaire du 22 mars (MP 22) et de la COPAM à travers tout le pays.

Sur la question de l’opération militaire dirigée contre les frondeurs de Kati, le Pr Rokia Sanogo est formel : « la fermeté envers Kati avec l’opération Saniya doit nous interpeller tous. Il s’agit d’une opération pour les nouvelles autorités d’anéantir les quelques soldats patriotes maliens qui restent encore dans nos rangs ».
Pourquoi pas la même fermeté envers les bandits armés qui sévissent dans le nord de notre pays, s’est interrogée la présidente du MP 22. « Nous ne nous inscrivons pas dans une rupture avec le président IBK mais notre démarche consiste à attirer l’attention du chef de l’Etat sur l’impact des premiers actes qu’il a posés. C’est pour lui dire que ce n’est pas une issue pour le changement tant souhaité par les Maliens » a soutenu Pr Sanogo.

Selon Mohamed Tabouré, IBK commence très mal car, ses premières initiatives, à savoir les voyages africains; la première investiture du 4 septembre; la nomination du Premier ministre Oumar Tatam Ly entre autres, se sont faites dans une absence totale de concertations avec les forces du changement, qui l’ont pourtant soutenu lors des joutes électorales de juillet dernier.

A ses dires, les Maliens assistent impuissamment à un exercice solitaire du pouvoir dont même la Coalition le Mali d’abord se plaint à plus forte raison les oubliés, ignorés et exclus du MP 22, soumis encore de nos jours à une répression féroce.
« Le sursaut patriotique tant espéré est trahi à nouveau. Les premières initiatives d’IBK portent, hélas, principalement la marque, non pas, du changement tant appelé par les Maliens, mais celle du reniement immédiat de positions et promesses du Mali d’abord. Elles portent la marque d’un mouvement affligeant de capitulations et de retour vers le passé sous couvert de réconciliation nationale » a-t-il martelé.
Sur la question relative à l’intervention française au Mali, Tabouré l’a qualifiée d’une autre forme de colonisation.

Il a rappelé que le soutien du MP 22 à IBK était inconditionnel pour barrer la route à Soumaïla Cissé et les droitiers du FDR.

Boubacar PAITAO

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