Accueil    Shopping    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Mali    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article



 Titrologie



L’Essor N° 17540 du 22/10/2013

Voir la Titrologie

  Sondage


 Autres articles


Comment

Politique

Retour des agents de l’Etat au Nord : Les fonctionnairesde Kidal posent le préalable de la sécurité
Publié le mardi 22 octobre 2013  |  L’Essor


© Partis Politiques par DR
Campagne Présidentielles 2013 : le candidat Ibrahim Boubacar Keita (IBK) en visite dans la ville de Kidal
Lundi 15 juillet 2013. Mali, Kidal. Photo : Le gouverneur et le Préfet de Kidal.


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

Les fonctionnaires servant dans la Région de Kidal veulent retourner à leur poste, mais à une condition : que l’Etat leur assure un minimum de sécurité. Voilà l’essentiel du message que l’assemblée générale de l’Union régionale des travailleurs de Kidal a envoyé hier. La rencontre qui s’est déroulée à la Bourse du travail, était présidée par le secrétaire général de l’Union nationale des travailleurs du Mali (UNTM), Siaka Diakité. Les débats ont essentiellement porté sur les conditions du retour des fonctionnaires à Kidal.

Faut-il rappeler que l’occupation des régions du nord en 2012 avait provoqué le repli de l’administration de cette partie du pays ? Aujourd’hui encore, nombre de fonctionnaires et autres agents de l’Etat qui servaient dans ces régions sont réduits à se tourner les pouces à Bamako.

Avec la libération du Nord, l’on assiste à un retour des populations et de l’administration. Une opération est même en cours pour accompagner ce retour.

Mais si à Gao et Tombouctou, le retour de l’administration semble se dérouler sans trop de problème, la situation à Kidal est fort différente. Les fonctionnaires et autres travailleurs de cette Région sont réticents à rejoindre leur poste. Et ce malgré les communiqués et les appels incessants des responsables régionaux.

Le bureau de l’Union régionale des travailleurs de Kidal avait entrepris une démarche pour convaincre les agents publics de rejoindre leur poste. Des discussions avec les différents acteurs avaient aboutis à un chronogramme qui prévoyait le retour des enseignants et des agents de santé en priorité. Aussi une clause a été fixée pour accompagner ce retour. L’Etat s’est engagé à octroyer à chacun de ces travailleurs 100.000 Fcfa de frais de transport et 150.000 Fcfa de frais d’installation. Mais cette clause n’a pas été exécutée.

« Nous sommes des fonctionnaires. Nous avons un devoir vis-à-vis de l’Etat. Nous sommes résolument engagés à rejoindre nos postes, mais tout le monde sait que la situation à Kidal ne favorise pas ce redéploiement. Nous voulons retourner à Kidal, mais où est-ce que nous allons loger ? Où allons-nous travailler dans la mesure où il n’y a aucune structure d’accueil en la matière ? Aujourd’hui, le gouverneur lui-même est logé à la mairie. Tous les préfets et les sous-préfets, les directeurs régionaux se partagent les bureaux de ce même bâtiment. Nous voulons travailler, mais nous avons peur pour notre sécurité », plaide le secrétaire général de l’URTK, Modissamba Touré.

Le secrétaire général de l’UNTM, Siaka Diakité, a assuré les fonctionnaires et travailleurs de Kidal du soutien du bureau central de la centrale syndicale. « Oui pour un retour des travailleurs, mais à condition qu’il y ait un minimum de sécurité. L’Etat a le devoir de protéger les travailleurs où qu’ils soient. L’UNTM suit avec intérêt le dossier et s’engage à accompagner les travailleurs dans leur démarche », a-t-il ajouté.

L. DIARRA

 Commentaires