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L’Essor N° 17540 du 22/10/2013

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Mairie de la Commune V : le programme d’activités et le budget 2014 débattus publiquement
Publié le mercredi 23 octobre 2013  |  L’Essor




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La mairie de la Commune V de Bamako a respecté une méritoire tradition en organisant samedi un débat public sur son programme d’activités et son projet de budget 2014 au Palais de la culture Amadou Hampaté Bâ. L’ordre du jour de cette rencontre qui s’est déroulée sous la présidence du maire de la C. V. et président de l’AMM (Association des municipalités du Mali), Boubacar Bah, portait sur l’état de mise en œuvre du Programme de développement économique social et culturel (PDSEC) ; le compte administratif 2012 ; l’état de fonctionnement des organes et des services de la collectivité territoriale et le projet de budget. Ce projet de budget 2014 de la Commune V se chiffre à 4 300 034 000 Fcfa.

L’organisation de ce débat traduit la volonté de Boubacar Bah et de son équipe de respecter l’article 218 de la loi du 7 février 2012 portant Code des Collectivités territoriales qui stipule que le bureau communal est tenu de rendre public son programme d’activités et son projet de budget avant de le soumettre au Conseil communal pour adoption. « L’objectif est de mettre les populations au même niveau d’information », a expliqué le maire de la Commune V.

Boubacar Bah a fait le point de l’état d’avancement du Programme de développement économique, social et culturel élaboré par son équipe qui a pris fonction en 2009. Il a attiré l’attention de l’assistance sur la participation des quartiers et des services relevant de sa commune à l’élaboration de ce document qui sert de programme d’activités.

« Nous avons mis l’accent sur l’assainissement. Nous avons adopté un programme triennal d’assainissement de la Commune V qui a amélioré le cadre de vie des populations », a souligné l’édile qui mise beaucoup sur la coopération décentralisée pour exécuter une bonne partie de son programme d’activités.

Il a rappelé que le Mali a signé une convention de 18 millions d’euros soit environ 11,7 milliards de Fcfa avec l’Agence française de développement (AFD) et que les Communes II et V doivent bénéficier d’une partie de ce montant pour exécuter des projets, notamment dans le cadre de l’assainissement. Mais, beaucoup de pays et d’institutions internationales ont suspendu leur coopération avec le Mali à la suite du coup d’Etat survenu le 22 mars 2012. Cette situation qui a entraîné le gel de financements octroyés au Mali, a affecté la CV qui attend toujours sa dotation prévue de 7 milliards de Fcfa.

Le bureau communal qui bénéficie de l’appui du gouvernorat du district, du ministère de l’Environnement et des GIE (Groupements d’intérêts économiques) d’assainissement, mène avec succès l’évacuation des dépôts de transit. La commune produit au quotidien 248,8 tonnes d’ordures.

Evoquant les principales actions menées par son équipe, le maire a cité l’adduction d’eau potable, la construction d’écoles, l’assistance aux victimes des inondations. Il a par contre déploré la faiblesse du taux de recouvrement de la TDRL (3000 Fcfa par an), due, de son point de vue, à la démobilisation des citoyens. « Le taux de recouvrement est estimé à 10%. Or, la CV a besoin de la contribution des citoyens pour assurer des services vitaux dont la sécurité, l’approvisionnement en eau potable, l’éducation, la santé, l’éclairage public. Notre comportement citoyen est à la base de nos difficultés », a regretté Boubacar Bah.

Les interventions de l’assistance ont surtout porté sur des questions de développement des différents quartiers de la Commune V. Parmi celles-ci figurent l’aménagement de certaines routes et rues des quartiers, la réhabilitation des ponts reliant Daoudabougou à Niamakoro, Torokorobougou à Baco-Djicoroni, Sabalibougou à Baco-Djicoroni.

Les débats ont achoppé sur l’installation d’un dépôt de transit à Daoudabougou sur un espace que des habitants assurent prévu pour un espace vert. Les responsables de la mairie qui ont rappelé aux associations que la terre appartient à la commune, leur ont aussi assuré qu’une solution consensuelle sera trouvée à ce problème et à d’autres comme la gestion des toilettes au marché de Kalaban-Coura. Autres problèmes soulevés : le second cycle de Hérémakono (Baco-Djicoroni) qui ne dispose ni de toilettes ni de bureaux pour la direction ; l’occupation anarchique des espaces publics notamment à Kalaban-Coura ACI et au flanc de la colline de Badalabougou, les problèmes d’espaces de travail auxquelles les teinturières sont confrontées.

B. M. SISSOKO

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