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Mali: l’Etat s’engage à accélérer la décentralisation
Publié le jeudi 24 octobre 2013  |  AFP


© aBamako.com par A.S
Mali: Les états généraux de la décentralisation
Bamako du 21 au 23 octobre 2013 au CICB. C’est ce matin que sont ouverts les travaux des états généraux sur la décentralisation au Mali. Placé sous le signe d’une meilleure présence de l’Etat auprès des communautés les plus reculées, l’événement a lieu dans le contexte de la crise sécuritaire au Nord du Mali. L’ouverture des travaux a été présidée par le président de la République, Ibrahim Boubacar Kéita


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BAMAKO - BAMAKO, 24 oct 2013 (AFP) - Le gouvernement malien s’est engagé à accélérer
la décentralisation afin de répondre aux aspirations au développement des minorités, dont les Touareg, qui se sentent marginalisés dans le nord du Mali. Bamako s’est engagé à "assurer un transfert effectif des compétences" ainsi que des "ressources financières" indispensables à une politique efficace de décentralisation, selon un document adopté mercredi soir à l’issue d’une réunion sur ce thème.

Les "états généraux de la décentralisation", l’une des premières phases d’un dialogue censé pacifier le nord du Mali, ont rassemblé pendant trois jours quelque 600 participants, en majorité des représentants de l’Etat et des régions, dans la capitale malienne.
En ouvrant les travaux lundi, le président malien Ibrahim Boubacar Keita avait estimé qu’il fallait "apporter des réponses définitives aux frustrations qui alimentent l’irrédentisme de nos frères touareg".

Le MAA, un mouvement rebelle arabe du Nord, a "catégoriquement rejeté" la tenue de ces états généraux ainsi que l’organisation d’élections législatives et municipales, avant qu’un "accord de paix global et définitif" ne soit signé. Le MAA, qui "réaffirme son attachement à un système d’autogestion" du Nord, a par ailleurs dénoncé les "arrestations arbitraires" et la "non libération" de prisonniers par Bamako, dans un communiqué reçu jeudi par l’AFP à
Ouagadougou. Le gouvernement "mettra tout en oeuvre pour que les résolutions, les
décisions de la rencontre soient respectées et mises en application", a affirmé le Premier ministre malien, Oumar Tatam ly, en clôturant les états généraux.

Le nord du Mali a connu en 2012 une rébellion touareg suivie d’un coup d’Etat militaire à Bamako. Des groupes islamistes armés liés à Al-Qaïda ont ensuite pris le contrôle de la région. Une intervention militaire internationale, lancée en janvier 2013 et toujours en cours, les en a délogés, mais des éléments jihadistes restent actifs dans la région. Si elle doit s’appliquer à l’ensemble des régions maliennes, une décentralisation plus poussée concerne plus spécifiquement le nord du pays, vaste région désertique qui occupe les deux tiers du territoire et où les infrastructures de base (eau, électricité, santé, éducation, routes) sont
déficientes, voire inexistantes.

Les populations de ces régions issues de diverses communautés - Songhaï, Peul, Arabe, Touareg - se sentent abandonnées par l’Etat central. La pauvreté a servi de terreau depuis plusieurs années à divers groupes armés aux motivations politiques, religieuses et/ou criminelles, qui s’y sont livrés à toutes sortes de trafics et de violences. Leurs activités ont atteint leur paroxysme en 2012, avec le lancement d’une nouvelle rébellion touareg, après celles des années 1960, 1990 et 2000.

sd-stb/str-jf/de



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