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L’Indépendant N° 3368 du 28/10/2013

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Le commandant JEAN ELYSÉ DAO À PROPOS " des exactions extra-judiciaires et disparitions " dénoncées par AMNESTY INTERNATIONAL : " Aucun coup de feu nfa été à ce jour tiré dans le cadre de l’opération Saniya..."
Publié le lundi 28 octobre 2013  |  L’Indépendant


© AFP
CAMP DE KATI: l`opération "sanya" neutralise les mutins
Kati, le 03 Octobre 2013 au Camp Soundiata Keita. Une opération conduite par l’état-major général des armées, Dahirou Dembélé a abouti à la neutralisation sans violence des éléments impliqués dans des évènements du lundi dernier au camp Soundiata de Kati


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Après la répression de la mutinerie du 30 septembre au camp militaire de Kati, fief des bérets verts à l’origine du coup d’Etat de mars 2012, Amnesty international a dénoncé " des exécutions extrajudiciaires et disparitions de soldats ". L’ONG a aussi parlé de " purge " au sein de l armée. En réaction à ces informations publiées dans l’Indépendant de vendredi 25 octobre, le lieutenant-colonel Jean Elysé Dao, Commandant de l’Opération Saniya, contacté par nos soins, a dégagé toute responsabilité de ses hommes dans les exécutions et disparitions en question. "Aucun coup de feu n’a été à ce jour tiré dans le cadre de l’Opération Saniya a-t-il déclaré, ajoutant que son équipe n’a rencontré aucune résistance lorsqu’elle a entrepris de neutraliser les mutins. " Quand ils ont appris que nous arrivions, ils nous ont envoyé un message pour dire qu’ils veulent se rendre " a expliqué le chef de cette intervention qui a consisté, le 3 octobre dernier, au désarmement et à l’arrestation des militaires concernés.

Après la répression de la mutinerie du 30 septembre au camp militaire de Kati, fief des bérets verts à l’origine du coup d’Etat de mars 2012, Amnesty international a dénoncé " des exécutions extrajudiciaires et disparitions de soldats ". L’ONG a aussi parlé de " purge "au sein de l’armée. En réaction à ces informations publiées dans l’Indépendant de vendredi 25 octobre, le lieutenant-colonel Jean Elysé Dao, Commandant de l’Opération Saniya, contacté par nos soins, a dégagé toute responsabilité de ses hommes dans les exécutions et disparitions en question. "Aucun coup de feu n’a été à ce jour tiré dans le cadre de l’Opération Saniya " a-t-il déclaré, ajoutant que son équipe n’a rencontré aucune résistance lorsqu’elle a entrepris de neutraliser les mutins. " Quand ils ont appris que nous arrivions, ils nous ont envoyé un message pour dire qu’ils veulent se rendre " a expliqué le chef de cette intervention qui a consisté, le 3 octobre dernier, au désarmement et à l’arrestation des militaires concernés.
Le lieutenant-colonel Jean Elysé Dao s’est félicité de la bonne conduite de cette opération. Il en veut pour preuve l’esprit de coopération dont les mutins ont fait preuve en évitant un affrontement avec son équipe. Toutes les armes individuelles et collectives en possession
des mutins ainsi que celles détenues à la résidence du Général Amadou Aya Sanogo ont été récupérées et réintégrées dans les dépôts logistiques sécurisés par les troupes déployées dans le cadre de l’Opération " Saniya ", épuration en français, a-t-il déclaré.
Quid des corps sans vie des mutins découverts à Kati et sur la route de Ségou ?
Jean Elysé Dao dit ignorer comment cela est arrivé. Avant d’indiquer que les enquêtes en cours pourraient largement édifier l’opinion.
Les militaires de l’Opération Saniya mis hors de cause dans ces exécutions et disparitions, il reste l’hypothèse du règlement de compte entre anciens putschistes devenus
ennemis à cause des frustrations liées aux promotions obtenues par certains d’entre eux alors que d’autres n’ont rien eu.

Le ministre de la défense et des anciens combattants, Soumeylou Bou-bèye Maïga, que nous avons faire réagir sur la question, a indiqué que quatre corps de militaires sans vie ont été découverts sans plus de détails. Il a tout de même précisé que " des enquêtes sont en cours pour traduire en justice les personnes impliquées dans les violences".
Notons que près d’une trentaine de soldats ont, à ce jour, été interrogés par les services d’investigation, puis confiés au parquet de la commune III. Ils ont été interpelés suite à la mutinerie du 30 septembre, pour leur possible implication dans les cas de violence, d’assassinats ou de disparitions forcées qui ont marqué cette mutinerie.

Abdoulaye DIARRA

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