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L’UM -RDA sur l’échiquier politique : Le parti de l’indépendance est-il de retour?
Publié le lundi 28 octobre 2013  |  Zénith Balé


© Autre presse
Ministre de la Fonction publique, Bocar Moussa Diarra


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On dirait que le soutien de l’UM-RDA à IBK lui apporte un regain de vivacité. Le parti de l’indépendance, après sa fusion et son changement de nom, qui avait presque disparu, est depuis la transition dans le gouvernement, elle a de l’influence.

Son président est à nouveau dans le gouvernement avec un portefeuille farfelu, mais il reste au gouvernement.

C’est dans cette dynamique de vivacité que le parti a organisé avec l’Istiquilal du Maroc toute une semaine de partenariat ici même à Bamako. Malgré les apparences de sérénité, le parti de l’indépendance traîne toujours des casseroles de sa fusion controversée, de nombreux camarades ont quitté le parti, d’autres plus radicaux se réclament toujours de l’US -RDA. Sans oublier le leadership contesté de son président qui a du mal à s’imposer aux militants. Du coup au-delà de l’opportunisme qu’a constitué le soutient à IBK, le parti aura du mal à se frayer un chemin, l’appartenance au gouvernement ne suffira pas.

Les prochaines législatives sont une opportunité certaine pour clouer le bec à ses nombreux détracteurs.

Élections législatives 2013 au Mali :
Sont-elles décisives pour la démocratie ?
Après le coup porté à notre démocratie par le coup d’Etat de Mars 2012, le processus enclenché en Mars 1991 est en train de reprendre de la plus belle des manières avec l’assistance de la communauté internationale et la maturité de la classe politique.

Les législatives qui s’annoncent sont cruciales pour que des forces politiques alternatives s’expriment pour le bien du processus. Au regard des listes en présence, jamais notre pays n’a eu une telle opportunité de faire du parlement un haut lieu de la démocratie, avec toutes les personnalités qui sont candidats. Pour autant, il va falloir que ces grosses pointures arrivent à convaincre leur électorat. Si les petites difficultés de la présidentielle sont corrigées, il n’y a pas de raison que ces législatives ne soient pas une fête de démocratie au regard des différentes combinaisons. Ce scrutin intermédiaire sera déterminant pour la suite du processus qui a été menacé.

La rédaction

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