Le secrétaire exécutif du Programme national de lutte contre le Sida (PNLS) Malick Sène, chez le Premier ministre Oumar Tatam Ly #aBamako

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Le secrétaire exécutif du Programme national de lutte contre le Sida (PNLS) Malick Sène, chez le Premier ministre Oumar Tatam Ly

Publié le mardi 29 octobre 2013 | Primature

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Le secrétaire exécutif du Programme national de lutte contre le Sida (PNLS), Malick Sène

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Activités du premier ministre 2013

Malick Sène était l’hôte le vendredi 25 octobre 2013 du Premier ministre Oumar Tatam Ly. Objectif : donner l’alerte face à la recrudescence des infections au VIH. Le secrétaire exécutif du Programme national de lutte contre le Sida (PNLS) était venu présenter au Premier ministre la situation épidémiologique dans notre pays et attirer son attention sur la hausse du taux de séroprévalence dans les régions du Nord qui ont souffert de l’occupation des groupes armés ; mais aussi dans certaines régions du sud, où la ruée vers l’or a connu des niveaux inégalés.

Au nord, la crise sécuritaire a provoqué une fragilisation de la population avec la déstabilisation de toute la zone, consécutive aux destructions et au pillage des infrastructures sanitaires, des médicaments et de toute la logistique présente. Et même le déploiement de militaires internationaux pas toujours « formés » a souvent contribué à l’aggravation de la situation sanitaire. Au sud, principalement dans les régions de Kayes et Sikasso où l’orpaillage a connu ces deux dernières années, un développement sans précédent avec près de 400 sites d’exploitation en activité, l’afflux massif de populations a vidé bien des localités de leurs bras valides. Quand on ajoute à cela l’effet du trafic de drogues, d’alcool et la prolifération de la prostitution, les risques sont considérablement accrus. C’est ainsi toute l’activité économique qui se trouve aujourd’hui menacée.

Pour le Secrétaire exécutif, il revient au gouvernement de prendre des dispositions idoines pour que les 100 000 maliens infectés soient convenablement pris en charge et que les nouvelles contaminations cessent. Cela se fera sur la base d’informations sûres des services techniques, qui permettront aux autorités de prendre les bonnes décisions. Comme la nécessité de rétablir, et la crédibilité de notre pays, et la confiance du Fonds mondial. Car seul, le Mali ne pourra pas faire face à la menace.

Source DCINT -Primature

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