Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Mali    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article




  Sondage


 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Politique

Mali: levée des mandats d’arrêt contre des chefs rebelles touareg
Publié le mardi 29 octobre 2013  |  AFP


© aBamako.com par Dia
Cérémonie de lancement officiel de la coopération entre le Royaume des Pays-Bas et le Mali dans le secteur de la justice
Bamako le 10 Octobre 2013 . Sous la Présidence du Ministre malien de la Justice, Garde des sceaux, M.Mohamed Ali Bathily, le Centre internationale de Conference de Bamako (CICB) a abrité ce matin, la Cérémonie de lancement officiel de la coopération entre le Royaume des Pays-Bas et le Mali dans le secteur de la justice. PHOTO: Ministre malien de la Justice, Garde des sceaux, M.Mohamed Ali Bathily


 Vos outils




BAMAKO, Les mandats d’arrêt lancés contre quatre
responsables de la rébellion touareg du Mali ont été levés au nom de "la
réconciliation nationale", a indiqué mardi le ministère malien de la Justice.
Ces mandats d’arrêt avaient été émis il y a plusieurs mois contre des
responsables rebelles du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA)
et du Haut conseil pour l’unité de l’Azawad (HCUA).
"Les mandats d’arrêt contre Ibrahim Ag Mohamed Assaleh (MNLA), Mohamed Ag
Intalla, Ahmada Ag Bibi et Alghabass Ag Intalla (HCUA) sont levés pour
faciliter la poursuite du processus de réconciliation nationale", a déclaré un
responsable du ministère malien de la Justice.
Ahmada Ag Bibi a confirmé à l’AFP la levée des mandats contre lui et ses
trois compagnons. "C’est une bonne volonté de dialogue. (...) Nous aussi, nous
sommes dans cette bonne volonté de dialogue ", a-t-il affirmé.
Lui, Mohamed Ag Intalla et Alghabass Ag Intalla sont candidats dans la
région de Kidal (extrême nord-est du Mali), fief des Touareg, aux élections
législatives prévues le 24 novembre.
Avec une trentaine d’autres rebelles touareg, les quatre responsables
avaient été visés par des mandats d’arrêt pour avoir pris les armes début 2012
dans le nord du Mali.
Le déclenchement de cette nouvelle rébellion, après celles des années 1960,
1990 et 2000, avait entraîné un coup d’Etat militaire le 22 mars 2012 à Bamako
et précipité la chute du nord aux mains de groupes islamistes armés liés à
Al-Qaïda.
Vendredi, le président malien Ibrahim Boubacar Keïta avait estimé que la
situation dans le nord de son pays, "singulièrement à Kidal", était
"inadmissible, insoutenable, intolérable".
Début octobre, des accrochages s’étaient produits à Kidal entre militaires
maliens et rebelles. Le président malien avait alors dénoncé un "chantage",
estimant que les Touareg tentaient de peser sur les négociations de paix avec
le gouvernement malien.
Quelques jours auparavant, en ouvrant des "états généraux de la
décentralisation" à Bamako, M. Keïta avait cependant déclaré qu’il fallait
"apporter des réponses définitives aux frustrations qui alimentent
l’irrédentisme de nos frères touareg".
Des pourparlers entre les rebelles touareg, qui réclament une forme
d’autonomie pour le Nord, et le gouvernement qui ne veut pas en entendre
parler sont prévus en novembre par un accord signé en juin à Ouagadougou, mais
la date de leur tenue n’a pas été confirmée.
sd-stb/mba

 Commentaires