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Alger et Doha ont aidé à libérer les otages français (média algérien)
Publié le mercredi 30 octobre 2013  |  AFP


© Autre presse
Daniel Larribe et Thierry Dol, deux des quatre otages libérés, lors de leur départ de Niamey


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ALGER - Les Algériens et les Qataris ont participé aux
négociations pour la libération des quatre otages français au Mali grâce à
leurs réseaux, a rapporté mercredi le quotidien privé algérien El-Watan dans
son édition en ligne.
"Il y a deux mois, les Qataris, qui entretiennent de bonnes relations avec
les mouvements salafistes en Syrie et en Libye, sont intervenus à la demande
des Français, et sont entrés en contact avec des cadres d'Ansar Dine", un
groupe jihadiste malien, a déclaré une source sécuritaire algérienne au
quotidien privé.
"Pour montrer leur bonne volonté, les autorités maliennes ont arrêté leurs
recherches contre 20 combattants d'Ansar Dine", a ajouté ce responsable.
Cette mesure a convaincu le chef de ce groupe, Iyad Ag Ghaly, un ancien
dirigeant de la rébellion touareg, à mobiliser ses réseaux, très importants
dans tout le nord du Mali.
Pendant ce temps, ajoute cette source sécuritaire citée par El-Watan en
ligne, les Algériens ont mené une opération parallèle en activant leurs
propres contacts. Il y a quelques jours, le conseiller du président burkinabè
Blaise Compaoré, le Mauritanien Mustapha Ould Chafii, s'est rendu à Alger.
M. Chaffi, également homme d'affaires, avait déjà été "sollicité lors des
pourparlers précédents pour la libération d'otages au Mali", selon la même
source.
A la suite de la mort en février au Mali dans des combats du chef islamiste
ultra radical Abou Zeid, responsable de l'enlèvement des otages français il y
a trois ans, les négociations ont été menées par son successeur, l'Algérien
Saïd Abou Moughatil, aux côtés du Tunisien Abou Mohamed, un cadre polyglotte
du groupe sur lequel Abou Zeid s'appuyait pour négocier.
Roland Jacquard, président de l'Observatoire international du terrorisme,
avait évoqué mardi soir sur France 24 un rôle des Algériens dans ce
dénouement. Il avait rappelé que le directeur de la DGSE Bernard Bajolet avait
été ambassadeur de France en Algérie et avait maintenu des contacts avec le
renseignement algérien.
Sept diplomates algériens avaient été enlevés en avril 2012 dans la ville
de Gao, au Mali. Trois ont été relâchés, un aurait été exécuté et trois autres
restent en captivité. Alger n'a jamais confirmé l'exécution annoncée le Mujao
(Mouvement pour l'unité du jihad en Afrique de l'Ouest) et maintient que tous
les otages "sont en vie".
Libérés mardi, les quatre Français --Daniel Larribe, 62 ans, Thierry Dol,
32 ans, Pierre Legrand, 28 ans, et Marc Féret, 46 ans-- sont arrivés à Paris
mercredi en fin de matinée.
bmk/cco

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