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Cent premiers jours de gouvernance d’IBK : Faut-il s’attendre à un bilan mitigé ?
Publié le jeudi 31 octobre 2013  |  Le Flambeau


© AFP par HABIBOU KOUYATE
Le président, Ibrahim Boubacar Keita a présidé le premier conseil des ministres
Lundi 9 septembre 2013. Koulouba Palace à Bamako. le président IBK a présidé son premier conseil des ministres


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Après ses premiers 100 jours à la tête de la Magistrature suprême de notre pays, le président de la République, Ibrahim Boubacar Kéïta, devra rendre compte au peuple malien. Un compte rendu qui risquera d’obtenir la note zéro sur vingt.

Car, le temps passe et rien de bon ne se profile à l’horizon. Peut-être qu’il va lui falloir engager une véritable course contre la montre pour prouver sa bonne volonté et sa capacité d’opérer ce changement qu’il a tant prôné lors de la récente campagne présidentielle. Un changement qui devait passer par son excellent slogan de campagne qui était tant adulé par l’électorat : «Le Mali d’abord. Pour l’honneur du Mali et pour le bonheur des Maliens».

Mais, comme un coup de foudre, cette aspiration des Maliennes et des Maliens à l’honneur de la République et à leur propre bonheur, commence à s’émousser. Ce qui fait dire à un humoriste que désormais, IBK a oublié qu’il doit travailler pour «Le Mali d’abord» et s’active pour «La France d’abord».

Dans cette optique, quel bilan potable pourra-t-il faire au peuple malien après ses 100 premiers jours à Koulouba ? Apparemment, rien de bon, si ce n’est nous dire qu’il a libéré les terroristes, qu’il a levé des mandats d’arrêt des criminels et que son parti les a autorisés à se présenter aux législatives 2013 ! Sans oublier les nombreux voyages qu’il ne cesse d’effectuer pendant que le pays est toujours dans l’instabilité.

Bravo alors et bonne continuation Ladji Bourama, en attendant bien sûr que les marches, non de soutien, mais de protestation et de mécontentement ne vous rattrapent pour vous ramener à l’ordre : «Le Mali d’abord» et non «La France et les criminels du Mnla et leurs alliés d’abord».

Bruno LOMA

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