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Focus : Qui va juger le Général Amadou Haya Sanogo ?
Publié le lundi 4 novembre 2013  |  L’Inter de Bamako


© AFP
Amadou Sanogo


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Le Général Amadou Haya sera entendu, en principe, par le procureur au cours de cette semaine par rapport à différents meurtres et disparitions de militaires. Dès lors, à qui reviendra la lourde mission d’exécuter le mandat d’amener cet ancien Chef de l’Etat et l’officier le plus gradé en activité.

Même si les détracteurs du général Sanogo, qui ne sont que les compagnons et proches de cet autre Général Touré, s’en réjouissent, les tenants et aboutissants sont incertains et périlleux. Cette affaire, loin d’être seulement judiciaire, pourrait avoir un arrière fond politique pouvant conduire notre pays dans une impasse.

Nous avons dit en son temps, qu’il était aberrant de proposer des voies de sortie de crise différentes pour le Mali et le Niger, deux pays membres de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).

Concours d’entrée à l’EMIA : 3 millions pour être admis
Malgré les promesses de changement pour la construction d’un Mali nouveau afin de traiter les fils du pays sur le même pied, le bout du tunnel n’est pas pour demain.


En effet, le concours d’entrée à l’Ecole militaire inter armes (EMIA) de Koulikoro a respecté cette année la tradition. Celle de montrer pattes blanches.


Il fallait payer 3 millions de FCA pour figurer sur la liste des élèves officiers d’active. Le payement de ce montant était réservé à la catégorie des gens qui ne bénéficiaient pas du sous couvert du Général 4 étoiles Amadou Haya Sanogo et de ses hommes et des politiques alliés de l’ex junte.


Cette mention sous couvert a aussi été utilisée pour le concours d’entrée au Prytanée militaire de Kati. Les admis de l’année dernière et de cette année sont les enfants, les neveux et les cousins des membres de l’ex-CNRDRE. Donc, une autre poudrière pour le Mali. Vigilance, alors !


Poste de contrôle de Dioïla : Le racket des forces de sécurité
S’il y a un motif qui décourage les ressortissants de Dioïla à se rendre dans leur ville, c’est bel et bien le racket des gendarmes et des policiers installés au poste de contrôle. Certes, le contrôle des identités est un devoir citoyen, mais delà à en faire un business, il y a de quoi prendre la tête.Gare à un passager d’un véhicule de transport en commun qui ne dispose pas sur lui sa carte nationale d’identité.


Les ressortissants, qui ont été fêté la Tabaski auprès de leurs parents, ont été désagréablement surpris de constater le racket des forces de sécurité. Le montant de ce rançonnage va de 500 FCFA à 1.000 FCFA. La méthode est la suivante. Si le chauffeur parvient à négocier avec les passagers qui n’ont pas de carte nationale d’identité à l’intérieur du véhicule, ils ne payent que 500 FCFA.


Dans le cas contraire, s’ils sont conduits au poste de contrôle, ils payent 1.000 FCFA contre un reçu dont la validité est de 24 heures. Ce reçu n’est frappé d’aucun sceau de la République. Ce qui veut dire que l’argent tombe dans la sébile des forces de sécurité et non dans les caisses de l’Etat.
Le général- grenade à fragmentation, Sada Samaké, ministre de la Sécurité, la balle est dans votre camp pour sévir. Sinon, les Maliens en ont ras le bol de vos déclarations d’intention sur le petit écran de l’ORTM.

Non payement des remises aux Recettes générales du district : Les chefs du visa, des recettes, de la centralisation et de la régie dans l’œil du cyclone
Rien ne va plus au sein des Recettes générales du district. En effet, à la suite de la nomination d’un responsable consciencieux et soucieux du sort du personnel, les choses ont commencé à bouger. Son contrôle de routine a permis de déceler que les chefs du visa, des recettes, de la centralisation et de la régie ne versent que des miettes à leurs subordonnés. Et depuis lors, les travailleurs se regardent en chiens de faïence.


A la demande du nouveau responsable, seul un chef a pu dresser la liste de son personnel qui a bénéficié des avantages. Il s’agit de celui de la comptabilité. Les autres se sont murés dans un silence coupable. Ils n’excelleraient maintenant que dans des insultes grossières et des menaces à l’endroit du personnel.


Ils auraient formé un clan avec leurs protégés qui touchent régulièrement leur dû pour combattre celui qui a mis à nu leur magouille et les autres travailleurs qui étaient rétribués selon leurs humeurs.

La Rédaction

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