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Marsaud (UMP): "au moins deux Mali", une "partition inévitable"
Publié le mardi 5 novembre 2013  |  AFP


© Autre presse
UMP Alain Marsaud


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PARIS - Le député UMP Alain Marsaud considère qu’il n’y
a pas "un Mali, mais au moins deux" et qu’une partition de ce pays est
"inévitable".
Dans un communiqué, l’élu de la 10e circonscription des Français établis
hors de France - comprenant une large partie de l’Afrique - écrit mardi:
"L’opération Serval est sans doute une réussite, et maintenant quoi faire ?
Nous escomptions le retrait de nos troupes, à la suite d’un scrutin
présidentiel présenté comme un succès démocratique. Il n’y avait plus qu’à
attendre et espérer que le Mali découvre la démocratie, voire la paix. Or, on
est loin de tout ça".
"Les groupes et ethnies du nord, d’origines arabe, berbère et autres,
contrôlés par les Touareg, n’ont aucune envie de vivre un destin commun avec
le sud de Bamako, et les menées séparatistes, indépendantistes et autres ne
pourront être contenues qu’artificiellement", prédit cet ancien juge
antiterroriste.
"Il n’existe pas un Mali, mais au minimum deux. Nous avons, avec Serval,
protégé le premier, celui du sud, au détriment du second, celui du nord. Nous
sommes tous solidaires de cette erreur mais il convient d’en prendre
conscience et de la réparer", poursuit l’élu d’opposition.
"La paix dans cette région essentielle de l’Afrique passe par une
partition, forcément douloureuse mais il n’est pas d’autres solutions y
compris pour nous, Français, engagés militairement sur zone", selon M. Marsaud.
"Nous devions limiter notre présence militaire à 1.000 soldats à partir de
2014, il est à craindre que notre engagement nécessite un renforcement bien
supérieur et sans doute pérenne, de 3.000 soldats", relève-t-il.
"Peut-être nous sommes-nous trompés lors de notre engagement dans l’intérêt
d’un pays sans doute plus compliqué qu’on ne le pensait", conclut le député
UMP.
La France s’apprête à renforcer sa présence militaire dans le nord du Mali
après l’assassinat de deux journalistes français de RFI, ont annoncé plusieurs
responsables gouvernementaux.
cgd/jba/bfa

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