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Journalistes tués au Mali: des syndicats de journalistes demandent une commission parlementaire
Publié le mardi 5 novembre 2013  |  AFP


© aBamako.com par S.A
IBK a rendu hommage à Ghislaine Dupont et à Claude Verlon, des envoyés spéciaux de RFI tués près de Kidal
Lundi 04 novembre 2013. Aéroport de Bamako Senou. Le président de la république IBK a accueilli les corps de Ghislaine Dupont et de Claude Verlon, deux envoyés spéciaux de RFI tués près de Kidal


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PARIS - Trois syndicats de journalistes, le SNJ, le SNJ-CGT et la CFDT-journalistes ont appelé mardi "à la formation urgente d'une commission d'enquête parlementaire" sur l'assassinat, samedi au Mali, de leurs confrères de RFI, Ghislaine Dupont et Claude Verlon.

Des représentants de ces syndicats, membres de la Fédération européenne des journalistes (FEJ 300.000 membres), ont remis une lettre en ce sens au président du Sénat, Jean-Pierre Bel (PS). Cette lettre doit être adressée par courrier à son homologue de l'Assemblée nationale, Claude Bartolone (PS).

"Une fois l'émotion et l'indignation exprimées avec force par tous après l'annonce de la mort tragique de Ghislaine Dupont et Claude Verlon, de nombreuses questions restent, à nos yeux, sans réponse", écrivent les auteurs de la lettre. "Pourquoi la force Serval en place au Mali ne les a pas protégés et a refusé de les transporter? Est-il exact qu'un appareil militaire (hélicoptère et ou avion) a survolé la zone sans trouver leur trace? Quels sont les commanditaires de l'assassinat des deux salariés de RFI? Comment ont-ils pu
être kidnappés à Kidal, sans réaction immédiate des forces présentes?", demandent-ils.

Ils rappelent aussi que des otages français sont toujours détenus quelque part au Sahel, malgré la libération de quatre d'entre eux. "Mais là encore les conditions de leur élargissement restent sur de nombreux points énigmatiques", estiment-ils.

Ils soulignent également que "la disparition brutale de nos deux collègues de RFI témoigne de la difficulté des journalistes et des techniciens des medias à faire leur travail", citant les chiffres de la FIJ selon lesquels "120 journalistes de par le monde ont été tués dans l'exercice de leur mission l'an dernier".

"Nous sommes très satisfaits d'avoir été reçus par Jean-Pierre Bel pour honorer la mémoire de nos collègues", a dit à l'AFP l'un des membres de la délégation, Patrick Kamenka.
"Ce crime ne doit pas rester impuni", a-t-il dit. "Dans les statuts de l'Onu, il y a des dispositions qui obligent les Etats à respecter la liberté de déplacement des journalistes. C'est le moment d'appliquer ce que prévoit l'Onu pour assurer la sécurité des journalistes dans le monde", a ajouté M.
Kamenka.

"M. Bel partage tout à fait notre point de vue", a-t-il encore dit. "Mais il a soulevé un problème juridique: il n'est pas possible d'entamer une enquête parlementaire quand une enquête judiciaire est en cours. Nous lui avons répondu que notre lettre était antérieure à l'ouverture de cette enquête, mais ce que nous voulions avant tout, c'est que toute la lumière soit faite sur ce crime".
jlp/sm/ed

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