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L’Indicateur Renouveau N° 1597 du 5/11/2013

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Situation de Kidal : Fabius botte la balle dans le camp d’IBK
Publié le mercredi 6 novembre 2013  |  L’Indicateur Renouveau


© aBamako.com par I.DIA
Festivités marquant de la célébration de son 53è anniversaire d’indépendance
Bamako, le 22 septembre 2013 . la République du Mali a fêté, ce dimanche le 53è anniversaire de son indépendance , sous la présidence de S.EM Ibrahim Boubacar Keita, Président de la République du Mali, en compagnie des diplomates Européens et Africains, au camp du 34e Bataillon du Génie militaire.


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Interrogé sur l’épineuse question de la sécurisation de Kidal et sur ce que la France était disposée à faire, le chef de la diplomatie française Laurent Fabius a estimé que « la décision relève du président (malien) IBK », Ibrahim Boubacar Keïta.

« Nous agirons en liaison avec lui », a souligné le chef de la diplomatie rappelant que « Kidal fait partie du territoire malien » et que le « le président IBK élu démocratiquement est celui qui doit prendre les décisions, la France est à ses côtés ».

Lors de l’audience accordée hier à Marie-Christine Saragosse (3eG), PDG de France Médias Monde qui inclut RFI, le président de la République a évoqué la situation à Kidal où deux confrères de RFI ont été tués juste après avoir été enlevés samedi dernier. « nos forces de sécurité sont confinées, l’arme au pied, Kidal échappe aujourd’hui à notre contrôle», a dénoncé IBK qui a ajouté qu’ il faut que la souveraineté du Mali sur Kidal soit une réalité (…), je veux que tout le monde prenne ses responsabilités »,

La force française, déployée au Mali en janvier 2013 pour chasser les groupes islamistes armés qui occupaient le nord du pays, devait jusqu’ici être maintenue à 2.500 hommes jusqu’à fin 2013 et la fin du cycle des législatives. Elle devait ensuite être ramenée à un millier d’hommes fin janvier.

Mais la mort des deux journalistes de RFI a montré l’incapacité des forces présentes dans la région (soldats français, armée malienne et force de l’ONU au Mali) à contrôler la zone.

Les circonstances et les auteurs du rapt et du meurtre des journalistes dans le berceau des Touareg et de leur rébellion, à 1.500 km au nord-est de Bamako, restent à élucider et à identifier.
YS

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