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L’Indicateur Renouveau N° 1597 du 5/11/2013

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Situation de Kidal : Les Maliens à bout de nerfs
Publié le mercredi 6 novembre 2013  |  L’Indicateur Renouveau




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Les Maliens ne supportent plus la situation à Kidal et l’ont fait savoir au cours de notre micro-trottoir.

Seydou Mariko, comptable

La situation de Kidal est aujourd’hui très difficile en matière de la sécurité. La localité est sous contrôle du MNLA (Mouvement national de libération de l’Azawad). Ses éléments font ce qu’ils veulent au vu et su de tout le monde (l’autorité malienne, la communauté internationale et la France) sans être inquiétés. C’est comme un Etat dans un Etat, l’Etat malien n’a aucune autorité dans la ville de Kidal, fief de la rébellion. C’est, à mon avis, ce qui amené l’assassinat barbare des journalistes de RFI.


Aminata Coulibaly, étudiante

Je pense que la France et la communauté internationale ont aussi leur part de responsabilité dans la situation actuelle de Kidal. Il faut voir, à moins de 24 heures la France seule a stoppé l’avancée des islamistes vers le sud du pays. Qu’elle en soit remerciée ! Il faut reconnaitre que ce qui s’est passé à Kidal le samedi dernier est vraiment regrettable, mais elle a servi de leçon à tout le monde jusqu’à quel point la ville de Kidal insécurisée.

Issa Diarra, fonctionnaire

La situation de Kidal est absolument regrettable. Mais il faut reconnaitre que c’est la faute à nous tous, et l’autorité malienne, et la communauté internationale et la France. Dans cette situation, je pense que l’Etat malien s’est trop laissé faire. Il a tout fait pour rétablir la paix afin de maintenir son autorité sur l’ensemble du territoire national. Il a respecté tous ses engagements de l’accord de Ouagadougou, des prisonnier MNLA ont été libérés, les députés qui avaient rejoint la rébellion ne sont plus poursuivis par la justice malienne. La seule chose qu’on avait demandée au groupe rebelle n’est pas obtenue. Il s’agit du cantonnement des éléments du MNLA afin de les désarmer et le retour de l’administration à Kidal. Alors on peut dire que c’est le non-respect des accords de Ouaga qui a causé la mort des journalistes de la RFI et même d’autres innocents.


Daouda Samaké, ouvrier
Dans cette histoire de Kidal, je peux dire que le Mali est victime et coupable en même temps. Les autorités maliennes ont tenu leurs engagements de l’accord signé entre elle et le MNLA, mais ce dernier ne fait rien de son côté l’évolution des choses. Le Mali s’est trop laissé emporter par les textes alors que son adversaire s’en fiche complètement. Malgré cette réalité qui crève les yeux, tout le monde, la France et la communauté internationale ne font rien pour les ramener dans le droit chemin si ce n’est que s’interposer entre l’armée malienne et les bandits armés.

Ousmane Traoré, commerçant

C’est vrai que personne ne souhaite la mort de son prochain, mais la barbarie qui a coûté la vie aux journalistes de la RFI permettra à la France et à la communauté internationale de prendre au sérieux la situation de Kidal. Depuis combien de mois l’armée malienne est cantonnée à Kidal au lieu des éléments du MNLA comme les accords d’Ouaga l’exigent. Je pense que comme tous les Maliens en ont marre de cette situation. Et après cet acte odieux, je pense que le cas de Kidal sera vite résolu.

Propos recueillis par Youssouf Coulibaly

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