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Mali : le pick-up des ravisseurs des journalistes était en panne
Publié le jeudi 7 novembre 2013  |  Autre presse


© RFI par DR
Ghislaine Dupont et Claude Verlon, les deux envoyés spéciaux de RFI tués près de Kidal
Samedi 2 novembre 2013.


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La défaillance du véhicule pourrait expliquer l’exécution des deux journalistes de RFI peu après leur enlèvement dans le nord du Mali, à Kidal. C’est un véhicule en panne que les ravisseurs de Ghislaine Dupont et Claude Verlon, les deux journalistes de RFI assassinés samedi dernier, ont abandonné derrière eux à une dizaine de kilomètres de Kidal, dans le nord du Mali, a appris Libération de sources concordantes. «On ne sait pas encore quel lien cela a avec les faits», affirme un responsable gouvernemental à Paris. Mais cette information apparaît comme une pièce essentielle du puzzle en cours d’élaboration. Depuis le début de ce drame, les experts s’interrogent sur l’enchaînement tragique des faits qui ont conduit à l’assassinat de nos deux confrères de RFI. Pourquoi les avoir enlevés en plein Kidal pour les exécuter froidement à une dizaine de kilomètres seulement du lieu du rapt?

La panne dont a été victime le pick-up des ravisseurs est peut-être un début d’explication. D’autant que, selon plusieurs sources bien informées, une partie au moins du commando serait liée à la katiba d’Abdelkrim le Touareg, un parent du leader d’Ansar ed-Dine, Iyad ag-Ghaly.«C’étaient des professionnels, pas des bandits à la petite semaine», affirme une source proche du dossier. Se sachant traqué, le commando a-t-il exécuté des otages qu’il ne pourrait pas emmener bien loin, avant de prendre la fuite à pied et de se fondre dans le désert?

Selon ces sources, l’un des membres du commando aurait été identifié par les services français comme ayant participé à l’enlèvement de Serge Lazarevic et Philippe Verdon (retrouvé mort à l’été dernier dans le nord du Mali) à Hombori, en novembre 2011.

D’après un responsable à Paris, les ravisseurs pourraient avoir agi pour poursuivre leur sinistre business, qui procure argent et fonctionne aussi comme un bouclier contre la force Serval. Mais il n’est pas exclu qu’ils aient voulu, en enlevant nos deux confrères, obliger Paris à satisfaire toutes les contreparties incluses dans une sorte de «deal». L’une d’elles pourrait avoir porté sur la libération de prisonniers, des parents des ravisseurs selon Le Monde.

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