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La presse du Burkina Faso consacre l’essentiel de son analyse à la situation du nord du Mali
Publié le mardi 12 novembre 2013  |  Xinhua


© Autre presse par DR
La presse du Burkina Faso consacre l`essentiel de son analyse à la situation du nord du Mali (image utilisée juste a titre d`illustration).


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Les quotidiens burkinabé ont consacré lundi l'essentiel de leur analyse sur la situation à Kidal, dans le nord du Mali à la suite de l'assassinat de deux journalistes français.
Sous le titre "Situation à Kidal : Mettre fin au cycle d' humiliation de l'Etat malien", le quotidien indépendant "Le Pays" indique que le terme "Azawad" pour le mouvement sécessionniste n' est en réalité qu'une opération de "camouflage politique".
Le Mouvement pour la libération de l'Azawad (MNLA) a mené une politique de collaboration avec les djihadistes pendant l' occupation du Nord Mali, le journal explique que le MNLA a profité du vide sécuritaire dans cette partie du pays, notamment à Kidal pour prendre possession "illégalement" des lieux stratégiques tels le gouvernorat et la radio télévision de Kidal.
Pour "Le Pays", c'est suite à d'intenses pressions diplomatiques sous-régionales et onusiennes que le MNLA a décidé de rendre à l'Etat malien le 14 novembre prochain, ces deux "symboles" majeurs de la souveraineté.
"N'assiste-t-on pas, une fois de plus, à une nouvelle ruse manipulatrice du MNLA ?" s'interroge le journal, ajoutant que ce mouvement rebelle est passé maître dans l'art de faire de la propagande et la dissimulation permanente.
Selon "Le Pays", le temps est venu de mettre définitivement un terme à l'autorité arbitraire du MNLA à Kidal, car le Mali ne peut exercer sa souveraineté et atteindre son unité nationale avec l' occupation illégale de Kidal par ce mouvement.
Faisant allusion à l'assassinat qualifié d'"odieux" de deux journalistes français dans cette zone, le journal invite la France qui a réussi à bouter les Djihadistes hors du pays, à renoncer à sa politique et stratégie de "dupes" qu'il a pratiquée jusque-là vis-à-vis du MNLA.
"Qui a intérêt à Balkaniser le Mali ?" s'interroge le journal, précisant que les élections législatives du 24 novembre prochain doivent se dérouler sur toute l'étendue du territoire malien sans exception.
Le journal qui reste pessismiste sur les chances de parvenir à un accord politique, conclut que rien pour l'instant n'indique qu' à Kidal, une guerre sera inévitable entre l'armée malienne et le MNLA.
Dans le même ordre d'idées, le quotidien indépendant "L' Observateur Paalga" invite Paris (France) à cesser son jeu "trouble" avec le MNLA et revoir sa copie d'autant plus que jusque- là, la responsabilité de la rébellion touarègue n'a pas encore été écartée dans l'assassinat des deux journalistes français.
Lançant un appel aux rebelles, le journal lui faiit comprendre qu'il est à la croisée des chemins et que les élections lé gislatives du 24 novembre prochain doivent être une occasion pour les membres du MNLA de convaincre que les populations des régions du Nord Mali dont il jure la main sur le coeur qu'ils défendent les intérêts, les portent dans leur coeur.
Le quotidien d'Etat "Sidwaya" écrit que depuis l'assassinat des deux journalistes français, des voix s'élèvent pour désarmer le mouvement rebelle par la force. "Kidal est-elle devenue un NO man' s land ?" s'interroge Sidwaya.
Se demandant s'il est prudent au stade actuel de mener le dé sarmement du MNLA par la force, le journal conseille d'éviter de tomber dans la situation difficile de 2002. Il invite alors les différents acteurs à n'avoir comme référentiel que les accords de Ouagadougou.
Tant qu'on suivra cette feuille de route, prévient le journal, il n'y a pas de raison que le Mali ne retrouve pas la quiétude. "Utiliser la violence pour désarmer les mouvements qui acceptent encore aller à la table de négociation, c'est disséminer des mines anti-personnelles au Mali et même dans la sous région", conseille Sidwaya,
Le journal conclut qu'il vaut mieux poursuivre le dialogue qui a déjà fait ses preuves en vue d'aboutir à l'établissement d'une paix globale et définitive au Mali.

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