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Insécurité dan les régions nord du Mali : Il faut mater le MNLA !
Publié le mardi 12 novembre 2013  |  Le 26 Mars


© aOuaga.com par Séni Dabo
Assassinat de deux journalistes de RFI à kidal : les mouvements armés de l`Azawad se prononce
Lundi 4 novembre 2013. Le Mouvement national de libération de l`Azawad (MNLA), le Mouvement arabe de l`Azawad (MAA) et le Haut conseil de l`unité de l`Azawad (HCUA) ont animé une conférence de presse pour réagir à l`assassinat de deux journalistes de RFI et évoquer leur projet d`union.


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Depuis bientôt deux ans, les régions de Tombouctou, Gao et Kidal vivent dans une situation chaotique. A l’origine du mal, ce groupe de bandits armés dit MNLA qui, au nom d’un territoire imaginaire ont semé la mort, la peur, la désolation et l’insécurité dans notre pays.


Restés impunis malgré les crimes commis, tolérés et protégés ils ont fait de Kidal un « Etat dans un Etat » et continuent d’y compromettre la paix et la sécurité.


Cette inadmissible situation doit prendre fin, même s’il faut que le MNLA connaisse le même sort que les rebelles du M 23 en RDC.


Le MNLA, qu’il soit ou pas islamiste est un groupe armé indépendantiste qui a assassiné, tué, volé, pillé et détruit. Il est, comme les autres, un ennemi du Mali qui a porté atteinte à son intégrité territoriale et qui est même à l’origine de la situation chaotique dans laquelle vivent actuellement les régions du nord.


Ce mouvement doit donc être combattu avec la dernière rigueur et être définitivement anéanti. A moins que ses composants ne rendent les armes et se mettent à la disposition de la justice nationale ou internationale qui statuera sur leur sort.


Comment le Mali en est-il arrivé là ?
C’est en ce mardi 17 janvier 2012 qu’un groupe armé se réclamant du MNLA attaquait à la surprise générale, la ville de Ménaka, avant de l’occuper totalement. Et, comme pour intimider et démontrer leurs forces de frappe, d’autres groupes du même MNLA prenaient le contrôle des localités de Tessalit et Aguel Hoc.


Ils avaient attaqué ces localités à l’arme lourde et, en surnombre, assassiné froidement des militaires maliens, mutilé, pillé et détruit des biens publics et privés.


Toute chose qui a occasionné le départ des régions nord du Mali, de milliers de nos compatriotes vers d’autres horizons.


Ce n’est d’ailleurs plus tard, qu’on apprendra que le MNLA avait été aidé dans sa folie meurtrière et destructrice par d’autres groupes armés comme An Sardine, Mujao, Aqmi et autres.


Aussi, on se souvient que, dans toutes les localités occupées, le MNLA « travaillait » conjointement avec lesdits mouvements armés.


Et, peu après la conquête des 2/3 de notre pays par le MNLA et ses alliés, son porte parole annoncera à l’attention des autorités Maliennes et de la Communauté internationale « la libération du territoire de l’Azawad et la fin des hostilités ».


En plus, comme des représentants d’un Etat dans un Etat, des responsables du MNLA ont même lancé des offensives diplomatiques en Europe dans le but de donner une légitimité internationale à leur Azawad. Aussi, tous les habitants des localités occupées étaient unanimes sur le fait que, c’était les combattants du MNLA qui volaient, pillaient et détruisaient leurs biens. Ce n’est finalement qu’à la suite de querelles entre le MNLA et ses alliés d’islamistes et autres terroristes que ceux-ci les ont chassés des localités occupées après avoir massacré nombre de leurs combattants. Retranchés depuis dans la nature, le MNLA n’avait plus donné de la voix.


C’est seulement avec l’opération Serval que ces bandits ont eu le toupet de sortir de leur cachette pour « reprendre Kidal ».
Depuis, ces bandits armés, malgré l’accord de Ouagadougou qui exige leur cantonnement et leur désarment, restent toujours maîtres de Kidal, alors qu’ils n’ont de moyens aucun pour y faire régner la sécurité des biens et des personnes.


Pire, ils refusent de participer à tout dialogue pour la paix, s’accrochant à leur fantasme : l’indépendance de l’Azawad.
C’est pourquoi, la région de Kidal est de nos jours encore le sanctuaire des terroristes de tous genres, des bandits de grands chemins et des criminels de tout acabit.


L’Etat malien doit prendre ses responsabilités en faisant connaître au MNLA le même sort que celui du M 23 en RDC.

Boubacar Sankaré

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