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Les Echos N° 4161 du 11/11/2013

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Le ministre Boubou Bisse a propos des mines : l’etat mettra fin aux licenciements abusifs
Publié le mercredi 13 novembre 2013  |  Les Echos


© aBamako.com par A S
5é édition des journées minières et pétrolières
Bamako, le 12 novembre 2013 au CICB. La cérémonie d`ouverture de la 5è édition des Journées Minières et Pétrolières du Mali (JMP) qui se tiennent du 12 au 14 novembre 2013 a été présidée par le premier ministre Oumar Tatam Ly


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Boubou Cisse Le ministre de l’Industrie et des Mines, Dr. Boubou Cissé, invité du JT de l’ORTM lundi soir, a promis de trouver une solution aux licenciements « brusques » dans les mines d’or.

Des travailleurs maliens des mines de Sadiola et de Loulo ont été récemment licenciés, sans ménagement. Ces mises au chômage ont été qualifiées de révocations « abusives » par des travailleurs. Ils accusent des sociétés sous-traitantes du géant minier sud-africain AngloGold Ashanti d’être à l’origine de ce malaise social.

Invité de l’ORTM, en prélude aux 5es Journées minières du Mali (JMM), le ministre de l’Industrie et des Mines, Dr. Boubou Cissé, s’est engagé lundi soir à prendre en main ce dossier des licenciements « brusques ». Les JMM, ouvertes hier, devraient être un cadre approprié pour débattre de cette question sensible.

Le 30 septembre 2013, « Africa Mining Service », sous-traitant d’AngloGold Ashanti, a mis la clef sous le paillasson et licencié des centaines de travailleurs.

Cette cessation d’activité ne veut pas forcément dire arrêt de l’usine. Selon un travailleur remercié de Sadiola, les licenciements et abus sont faits dans l’illégalité la plus totale. « Nos différentes protestations n’ont pas eu l’oreille attentive des autorités », déplore-t-il.

Il accuse le gouvernement de ne point se soucier de ce qui se passe dans les mines. « Elles ont toujours bénéficié de la protection des autorités du secteur », s’insurge-t-il. Et de promettre que les licenciés ne baisseront pas les bras pour rentrer dans leurs droits. « Nous allons user de tous les droits légaux pour qu’on nous mette dans nos droits ».

Au Mali, les sociétés étrangères bénéficient de nombreux avantages que leur accorde le code minier. Elles sont exemptes de TVA et de TPS sur une longue période. « Cette configuration idéale leur a permis d’exploiter avantageusement les richesses du pays ».

Le Mali, selon une étude, n’a qu’un rôle de percepteur de taxes même s’il détient 20 % de participation dans toutes les mines. Ce rôle mineur, selon des miniers, ne lui permet pas de se dresser contre les agissements de certaines sociétés minières surtout en matière de gestion du personnel local.

Amadou Sidibé

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