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Les Echos N° 4161 du 11/11/2013

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En patrouille à amazragane : le MNLA tombe dans son propre piège
Publié le mercredi 13 novembre 2013  |  Les Echos


© AP par DR
Le MNLA sur ses positions du nord.
11 avril 2012.Tombouctou,Mali.Une incursion sur les terres du Mouvement National pour la Libération de l` Azawad


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Rompus dans l’art de la provocation et des coups bas, les bandits du soi-disant Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) viennent une fois de plus prouver leur insolence. Alors qu’ils sont censés être cantonnés à Kidal, selon les termes de l’accord de Ouagadougou, ils ont pris à partie, le vendredi 8 novembre, une patrouille de l’armée malienne à la foire d’Amazragane, à 150 km à l’est de Ménaka.

Selon le ministère de la Défense du Mali, « l’accrochage s’est produit alors que la patrouille était en mission de sécurisation après des actes de banditisme dans le secteur ». Bilan : trois assaillants ont été tués et 4 autres blessés, des matériels de communication saisis. Du côté des forces régulières maliennes, un soldat malien a été blessé.

Le MNLA a accusé l’armée de « procéder à l’arrestation, la séquestration puis l’exécution de plusieurs civils dans la zone de Ménaka ». Cette mayonnaise n’a pas pris. L’opération Serval et la Minusma, témoins oculaires de la scène, récusent l’accusation des bandits.

Hier mardi, sur les antennes de RFI, le général Marc Foucault, qui commande la force Serval, a été on ne peut plus clair : « Ces accusations ne sont pas fondées. Nous sommes actuellement en train de faire une enquête. Mais d’après les premiers éléments, il n’y a pas lieu de parler d’exécutions sommaires ».

A la question qui a tiré le premier, le chef de la force Serval « pense très clairement que ce sont les forces armées maliennes qui ont été prises à partie ». Les propos du général Foucault ont été corroborés par la Minusma, qui « estime que les soldats maliens ont répliqué aux tirs des rebelles touaregs ».

Amadou Sidibé

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