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Mali : des pro-MNLA contestent sa décision de quitter des édifices publics de Kidal
Publié le mercredi 13 novembre 2013  |  AFP


© Autre presse par DR
Des rebelles Touareg du Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA) en 2012


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BAMAKO - Des habitants de Kidal (extrême nord-est du Mali) partisans de la rébellion touareg du MNLA ont organisé un sit-in mercredi dans cette ville pour protester contre la décision de ce mouvement de quitter jeudi les édifices publics qu’ils occupent, selon des sources concordantes.

Selon une source administrative et un habitant joints depuis Bamako, il s’agissait de femmes et de jeunes qui sont en désaccord avec les responsables du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) sur la décision de quitter les locaux du gouvernorat et de la radio-télévision publique ORTM.

Ces locaux sont occupés depuis plusieurs mois par des rebelles touareg dont
Kidal est le fief.

D’après l’habitant contacté par téléphone, mercredi matin, un groupe de "femmes et d’enfants" ont installé leurs tentes devant le gouvernorat et ont commencé leur sit-in en dénonçant la décision des chefs du MNLA. Il n’était cependant pas en mesure de fournir plus de détails.

La source administrative a confirmé la tenue de cette manifestation, indiquant : "Ici, au Mali, la manifestation est un droit".

Elle n’a pas fait d’autres commentaires. Jusqu’à mercredi soir, aucune autre source n’avait pu être jointe sur place.

Dans un communiqué daté du 9 novembre, le MNLA "s’est engagé à quitter le gouvernorat et la radio de Kidal le 14 novembre 2013 selon les termes de l’accord cadre signé sous l’égide de la communauté internationale" en juin
2013 à Ouagadougou par cette rébellion, un autre groupe armé touareg (le Haut Conseil pour l’unité de l’Azawad, HCUA) et le gouvernement malien.

Cet accord a permis la tenue, en juillet et août, de l’élection présidentielle malienne à Kidal, chef-lieu de région où sont présents les rebelles qui y refusaient auparavant la présence de l’armée et de l’administration maliennes.

Le 4 novembre, le MNLA, le HCUA et un groupe armé arabe ont annoncé leur fusion qui, selon eux, sera effective "après approbation de leurs bases respectives dans un délai de 45 jours", sans communiquer le nom de la nouvelle entité.

Le MNLA avait lancé en janvier 2012 une offensive contre l’armée malienne dans le Nord avec des groupes jihadistes, ayant ouvert la voie à une crise politico-militaire de 18 mois marquée par une occupation de ces régions.

Les groupes jihadistes ont été chassés en grande partie par une intervention militaire franco-africaine déclenchée en janvier 2013 et toujours en cours.

Des soldats déployés dans le cadre de cette intervention sont déployés à Kidal, où sont aussi présents des militaires maliens mais la zone échappe à tout contrôle, y favorisant l’insécurité, ont dénoncé les dirigeants maliens.

Le 2 novembre, deux journalistes français en reportage à Kidal ont été enlevés et tués. Le double meurtre a été revendiqué par la branche maghrébine d’Al-Qaïda.

str-cs/dro

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