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A Paris : La prostitution estudiantine
Publié le jeudi 14 novembre 2013  |  Option




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La prostitution est le plus vieux métier du monde a-t-on coutume de dire.
La prostitution se définit comme l’acte par lequel une personne consent à faire des rapports sexuels pour avoir de l’argent selon le dictionnaire LAROUSSE. Cette prostitution peut être masculine ou féminine même si DIEU merci l’Afrique ne connaît pas encore cette masculinité dans la prostitution, mais, pour combien de temps encore ?

Pour ce qui concerne la prostitution des étudiantes .Elle est entrain de prendre des proportions démesurées, inquiétantes, alarmantes et gigantesques, cela presque partout dans le monde.


A Paris, par exemple, en période de vacances scolaires et universitaires il n’est pas rare de voir de jeunes étudiantes partir en Belgique dans des vitrines vendre leur charme. Ces filles disent qu’elles le font pour financer leurs études. Ainsi, celles-ci nous laissent croire que les jobs d’été étaient une malédiction pour les filles préférant le labeur.


Les campus africains ne sont pas en marge de ce commerce de bas étage. Disons net, tout de suite, que chaque personne est libre de disposer de son corps. Là n’est pas le drame. C’est le caractère honteux et contagieux du phénomène qui doit pousser chaque être humain à prendre conscience du problème et à s’impliquer pour le respect de la dignité de la personne humaine et de la pudeur de la féminité.

De Yaoundé à Bamako en passant par Bangkok, Séoul, Lagos, Abidjan, Dakar etc il n’est plus rare de voir en grand nombre nos sœurs et filles étudiantes s’adonner au commerce de sexe.

Elles n’hésitent plus à laisser leurs cordonnées dans les réceptions des hôtels souvent fréquentés par des touristes nantis ou pervers à la recherche de chair fraîche à prix modique.

L’avènement des nouvelles techniques de l’information et de communication a davantage facilité cette vente vicieuse du doux corps féminin. Aujourd’hui, à Paris, de plus en plus nombreuses sont les étudiantes qui, sous la couverture des petites annonces de masseuses, d’accompagnatrices et autres, camouflent leur intention de se prostituer.

Mais le fond du problème demeure. Peuvent-elles un jour se sortir de l’habitude de la prostitution même après avoir terminé ses études ?

Une ancienne prostituée peut elle être une cadre consciencieuse un jour, si oui, avec quel traumatisme ?

Quid des maladies sexuellement transmissibles ?

Les difficultés économiques et financières expliquent elles tout ou est ce la volonté affichée de vivre au dessus de ses moyens, le fameux paraître ? Nul ne peut donner une exacte réponse à ces interrogations. Mais, une chose est certaine, l’avenir appartient à celles qui se consacrent inlassablement à faire toute sorte de travail différent de la prostitution. A mon sens vendre sa beauté et son charme au premier offrant de quelques billets de banque, n’apportera jamais rien d’honorable et de durable à la femme.

La seule chose que la prostitution peut engendrer, est et demeure le regret.
Boubacar Sékou SOW, Correspondant du journal Option. Juriste de droit public, Diplômé de l’Université Paris 1, Panthéon – SORBONNE.
boubacarsow@hotmail.fr

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