Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Mali    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article



 Titrologie



L’aube N° 569 du

Voir la Titrologie

  Sondage


 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Politique

La traque au putschiste Sanogo : Le Général abandonné par…ses troupes
Publié le lundi 18 novembre 2013  |  L’aube


© aBamako.com
Le capitaine Amadou Haya Sanogo, président du CNRDRE
22 mars 2012.Camp Soundiata Keita de Kati.


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

Au lendemain du coup d’Etat du 22 mars 2012, un groupuscule d’individus, d’opportunistes et de mouvements se sont formés pour, disent-ils, soutenir à la fois le putsch le plus absurde de l’humanité, mais aussi son meneur, l’ex-capitaine devenu Général de corps d’armée, Amadou Haya Sanogo. Alors que le putschiste a actuellement de gros ennuis avec la justice nationale et internationale, ses soutiens et / ou ses troupes d’opportunistes semblent volatilisés dans la nature.

Un adage de chez nous dit que « les vrais amis sont ceux qui partagent ton bonheur, mais aussi tes malheurs ». Vingt mois seulement après le coup d’Etat, le cercle « d’amis » des putschistes a subitement disparu comme il s’était constitué au lendemain du coup d’Etat. Le Chef de l’ex-junte(le pauvre) peut aujourd’hui compter sur le bout des doigts ses soutiens.


Quelques mois auparavant, on avait du mal à les dénombrer. Le camp Soundiata de Kati (siège de la junte) ne désemplissait pas. Aux dires de certains ex-compagnons de Sanogo, il y aurait même des cameras cachées qui ont filmé certaines visites nocturnes et des déclarations compromettantes. Chantage où pas ?


Avec l’élection du président de la République en août dernier, Kati a perdu ses privilèges au profit de Koulouba. Le chef des putschistes a du coup perdu son influence sur une bonne partie des institutions de la République et même sur ses compagnons d’armes. Amadou Haya Sanogo est aujourd’hui un homme traqué et qui est aux abois… Les « amis » d’hier, ceux-là qui l’ont soutenu ou qui ont tout simplement fait semblant de le soutenir dans son égarement, sont invisibles. Tant à Kati qu’à Bamako, on n’entend ni leurs voix, encore moins leurs déclarations. Comme pour dire que les amitiés de circonstance (surtout au Mali) finissent toujours en queue de poisson. Et comme le disent si bien les bambara « Djédiougou… »


Aux premières heures du coup d’Etat, des personnalités politiques et de la société civile ont vite pris la direction de Kati pour aller faire allégeance au prince du jour. Certains d’entre eux ont affiché publiquement ces soutiens de circonstance. Des « démocrates » qui acceptent de cautionner un putsch injustifié et qui a précipité le pays dans le chaos et le non-droit. Egalement des syndicalistes en quête de légitimé ont trouvé dans le coup de force un moyen de survie et de promotion sociale. Bref des « amis circonstanciels » se sont formés autour des putschistes, eux même en quête de légitimité. Et comme le disait le Président Modibo Keita, c’était un veritable festival de brigands


Le secrétaire général de la Sadi, Dr Oumar Mariko, était l’un des premiers leaders politiques à approcher les mutins pour ensuite les soutenir ouvertement. Il y a aussi le professeur, Younoussi Hamèye Dicko qui passerait des nuits entières dans le camp Soundiata à la recherche d’une audience avec le patron de la junte. Les putschistes ont aussi bénéficié du soutien des syndicalistes, Hamadoun Amion Guindo, de la Cstm et de Adama Traoré, de l’association des consommateurs de la téléphonie mobile, actuellement membre de la Commissions Dialogue et Réconciliation. Cet agitateur doit normalement rendre des comptes à la justice, lui qui après les affrontements entre les militaires de la junte et les bérets rouges, était sur le plateau de la television nationale pour faire l’avocat de ses maîtres. Il pourrait éventuellement ètre poursuivui pour complicité


Des soutiens de l’ombre…
Un autre syndicaliste, Siméon Keïta, de la police nationale, avait mobilisé ses militants pour porter secours à l’ex-capitaine et ses hommes, qui voulaient instaurer un régime d’exception dans notre pays. Ce groupuscule d’individus a aidé à la mise en place de la Coalition des organisations patriotiques du Mali (Copam), qui avait pour mission de s’opposer à la coalition anti-putsch : le Front pour la sauvegarde de la République et la Démocratie (FDR), créé par des leaders politiques et de la société civile.


Ensuite, il y avait les soutiens de l’ombre. Ceux qui ne voulaient pas que l’histoire retienne qu’ils étaient de connivence avec le chef de l’ex-junte. Parmi eux, IBK Mali 2012 qui soutenait la candidature de Ibrahim Boubacar Keïta à la présidentielle de juillet dernier. C’est pourquoi personne ne doit s’étonner de voir IBK bombardé Sanogo de privilèges. Beaucoup de citoyens maliens estiment que c’est probablement le résultat d’un deal. Quel deal ? L’histoire le révèlera un jour.


D’autres leaders politiques qui étaient là avec ATT ont vite apporté un soutien voilé aux putschistes pour des raisons d’intérêts personnels.

Idrissa Maïga

 Commentaires