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La stratégie française sous le feu des critiques au Mali
Publié le lundi 18 novembre 2013  |  lepoint.fr


© aBamako.com par S.A
Coopération Mali - France: Manuel Valls, ministre français de l’intérieur en visite au Mali
Dimanche 17 novembre 2013. Bamako. Le ministre français de l’intérieur, Manuel Valls a effectué une visite au Mali


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Manuel Valls était en déplacement à Bamako ce week-end, alors que des voix maliennes mettent en cause la complaisance de la France avec les rebelles du MNLA.
Interrogé à propos de l'enquête sur l'assassinat des deux journalistes français de RFI Ghislaine Dupont et Claude Verlon, le ministre de l'Intérieur Manuel Valls, en déplacement ce week-end à Bamako, a simplement répondu qu'elle était désormais placée "sous la responsabilité du procureur de Paris". Le ministre a ensuite pris soin d'ajouter que la SDAT, sous-direction antiterroriste, et la DCRI s'étaient rendues sur le terrain "dans une coopération de très grande qualité avec nos forces armées et nos amis maliens".

Mais les "amis maliens", eux, ne sont pas de cet avis. "Nous avons été mis à l'écart de cette enquête", affirme un officier des forces armées maliennes. "Dans cette enquête comme sur le terrain, nous n'avons aucune marge de manoeuvre à Kidal." Selon celui qui est aussi le chef de la Dirpa, la Direction de l'information et des relations publiques de l'armée, les soldats maliens se sentent impuissants et sont "très mal à l'aise" avec la situation. "Nous vivons cela comme une humiliation", déplore le commandant.

Malaise à Kidal

Le noeud de la discorde se trouve dans le nord du pays, et plus particulièrement à Kidal. "Dans cette ville, nos forces de sécurité sont confinées, l'arme au pied. Kidal échappe aujourd'hui à notre contrôle, il faut que la souveraineté du Mali sur Kidal soit une réalité", avait déclaré le président malien Ibrahim Boubacar Keïta le 4 novembre, deux jours après l'assassinat de Ghislaine Dupont et Claude Verlon. Du côté de l'armée française, on rétorque que les militaires n'ont aucun mandat pour interdire quoi que ce soit, mais on concède que la priorité à Kidal est de ne pas faire "exploser une situation" qui est déjà très complexe. Il s'agit, pour l'armée française, d'éviter des "débordements", entre l'armée malienne et le MNLA, le Mouvement national de libération de l'Azawad, organisation politique et militaire active dans le nord du Mali, qui revendique l'indépendance de la région de Tombouctou, Kidal et Gao.

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