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L’Indépendant N° 3386 du 21/11/2013

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L’ex-chef de la junte visé par un mandat d’arrêt qui tarde à être exécuté : Le » cas Sanogo » examiné, hier, par les ministres de la justice et de la défense
Publié le jeudi 21 novembre 2013  |  L’Indépendant


© Autre presse par DR
Soumeylou Boubeye Maiga
Soumeylou Boubeye Maiga


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Suite au refus du Général Amadou Haya Sanogo de se présenter devant le juge Karembé, chargé du dossier des événements meurtriers qui ont opposé les bérets verts aux bérets rouges dans la nuit du 30 avril au 1er mai 2012, les ministres de la Justice, Mohamed Ali Bathily et de la Défense, Soumeylou Boubèye Maïga, se sont concertés, hier, sur le » cas Sanogo « .

SanogoMême si rien n’a filtré de cette rencontre qui a eu pour cadre le ministère de la justice, tout semble croire que le » cas Sanogo » est en train de devenir, au rythme des refus de l’intéressé de se plier devant la justice, une véritable patate chaude dans les mains d’IBK. Qui pourtant ne cesse de réaffirmer que » nul n’est et ne sera au-dessus de la loi « .
Un principe qui semble, pour le moment, ne pas concerner l’ex-putschiste qui devient, du coup, un casse-tête chinois pour le nouveau pouvoir. Un pouvoir qui ne sait plus à quel saint se vouer alors qu’il est sous la double pression de son opinion publique et la communauté internationale. D’où ces multiples tentatives de ramener le Général à la raison, c’est-à-dire de le convaincre de répondre à l’appel de la justice.


Pour cela, certains auraient proposé de passer par ses camarades de promotion… pour le supplier afin qu’il cède. Et ce dans le but de ne pas décrédibiliser, devant la face du monde, la justice malienne et surtout le nouveau pouvoir démocratiquement élu.

Aux dernières nouvelles, nous apprenons que le porte-parole du gouvernement, Mahamane Baby et son collègue de la communication, Jean Marie Sangaré, s’apprêteraient à rencontrer les médias pour édifier la lanterne d’une opinion publique lasse et indignée face au refus répété du Général Sanogo de répondre à la convocation du juge.
Mamadou FOFANA

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