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Djebock : Un chef de fraction assassiné par deux jeunes peulhs
Publié le jeudi 21 novembre 2013  |  L’aube




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Un chef de fraction de la localité de Djebock (région de Gao) a été assassiné le lundi dernier 18 novembre par deux jeunes peuhls qui seraient venus du Niger. Un crime crapuleux? Tout porte à le croire.

Le lundi dernier, Azagrahit Ag Baye, le chef d’une fraction située à 70 Km à l’Est de Djebock, a été froidement assassiné devant les membres de sa famille. Ce crime odieux et d’une rare cruauté est imputé à deux jeunes Peulhs du Niger et appartenant à l’ethnie Bororo. Selon nos sources, tout est parti d’une importante somme d’argent que le chef de fraction venait de recevoir d’une de ses relations. Mais il avait dans sa famille deux jeunes de nationalité nigérienne qu’il héberge chez lui et qu’il affectionne beaucoup. Ce qui l’a amené, lors du dernier recensement, à les recenser en tant que membres de sa fraction.

Et depuis 3 ans, les deux jeunes sont à sa charge. Il les loge et les nourrit comme ses propres enfants. Mais le pacte fut brutalement rompu le lundi dernier. Les deux jeunes Bororo étaient au courant que leur tuteur, Azagrahit, venait de recevoir une somme importante d’argent. Ce qui aiguisa leur appétit. Ils montent leur coup. Et le lundi, aux environs de 7 heures, les baluchons bien faits, ils mettent leur plan sordide en exécution. Ils sortent de la maison et menacent leur tuteur d’une arme à feu, en lui demandant de leur remettre séance tenante 2 000 000 de F CFA. Selon des sources concordantes, le chef de fraction leur a tout simplement répondu qu’il n’a pas d’argent à leur donner. Ses agresseurs lui firent comprendre qu’il risque sa vie. Le chef targui ne recule pas. Les esprits commencent à s’échauffer. Au même moment, sa femme qui est la nièce à un haut gradé touareg de l’armée malienne, sort de la concession et constate la menace qui pèse sur son mari.

Prise de panique et surtout très apeurée, elle court s’interposer entre son mari et ses agresseurs qu’elle tente dans un premier temps de raisonner. Quand elle a compris le mobile de leur action, elle les aurait proposé 250 000 F CFA que les deux bandits ont refusé, continuant d’exiger du mari deux millions ou de l’exécuter sur le champ. La colère monte puis l’un des malfrats finit par actionner la gâchette de son arme. Ce fût l’irréparable. Le chef de fraction fut mortellement atteint. Il succomba, quelques minutes après, de ses blessures. Sa femme serait aussi blessée mais ses jours ne seraient pas en danger. Leur forfait commis, les deux bandits se sont fondus dans la nature, sans oublier d’emporter avec eux les 250 millions qu’ils avaient refusés au préalable.
Oumar Diamoye

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