Elections législatives en Commune III / Les 18 candidats n’ont pas pu mobiliser #aBamako

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Elections législatives en Commune III / Les 18 candidats n’ont pas pu mobiliser

Publié le lundi 25 novembre 2013 | Le Républicain

© aBamako.com par S.A
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- 24/11/2013

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Élections législatives (Novembre 2013)

Coup de chapeau à l’organisation : présence effective du matériel de vote, des délégués et observateurs, des services de sécurité. Jamais un vote n’a été apaisé que celui-ci. C’est le constat que nous avons fait dans certains bureaux de vote en commune III, où 18 candidats devaient s’affronter. Le bémol a été la faible affluence des électeurs qui semblent tout simplement bouder les urnes. Lisez des réactions.
* Koro Coulibaly, président du bureau N°1 du centre Niomi C en commune III
Depuis ce matin, nous avons constaté que les électeurs ne sont pas sortis. Il n’y a pas d’affluence. Le matériel est sur place, les observateurs, les délégués, le service d’ordre, tous sont sur place sans et pas de problème.
* Bréma Diakité, mandataire du RPM
Comparativement aux présidentielles, tout le matériel est au complet et a été installé à temps. L’organisation a été une réussite. Les quelques anomalies trouvent leurs solutions une fois connues. Mais, nous avons constaté des défaillances chez les délégués de la CENI qui semblent oublier pourquoi ils sont-là. Le service d’ordre tient bien son rôle. Depuis l’entrée, il contrôle les cartes NINA. L’électorat est timide et est surtout féminin. Nous constatons également que certains candidats n’ont pas leurs représentants.
* Drissa Daou, enseignant à la retraite, président d’un bureau à N’Tominkorobougou
Je pense que cette faible affluence peut s’expliquer par ceci : « aux présidentielles, les maliens ont porté leur choix sur IBK pensant qu’il était l’homme de la situation. Malheureusement, leurs attentes n’ont pas été satisfaites. Pour bon nombre de Maliens, les actions n’ont pas suivi après l’élection d’BK ». « Le Mali d’abord » avait dit IBK aux Maliens. Mais beaucoup de nos compatriotes se rendent compte que l’affaire est devenu une question d’IBK et non le Mali. C’est pourquoi la plupart des électeurs n’ont plus envie de la chose politique. Personne ne voit le changement prôné se profilé à l’horizon. Je pense que c’est ce qui explique le découragement des électeurs Maliens.

Propos recueillis par Fakara Fainké

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