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Le légionnaire à tête de mort exclu de l’armée pour "désertion"
Publié le lundi 25 novembre 2013  |  AFP


© Autre presse
L`ancien légionnaire photographié


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PARIS - L’ancien légionnaire photographié en janvier au
Mali avec un foulard représentant une tête de mort a été exclu de l’armée en
août pour "désertion", et non pour cet incident survenu dans les premiers
jours de l’opération Serval, a indiqué lundi l’état-major des armées.
L’ex-militaire âgé de 36 ans a été condamné vendredi à trois ans de prison
avec sursis pour avoir braqué avec une kalachnikov une pharmacie à Orange
(Vaucluse).
Selon l’état-major de l’armée de Terre, il avait bien été sanctionné pour
le port de ce foulard à tête de mort, une image largement diffusée par la
presse. Mais le légionnaire avait été maintenu au Mali pour terminer sa
mission et avait regagné la France mi-février avec sa compagnie.
Une fois en France, "c’est lui qui a déserté", a précisé à l’AFP le
porte-parole de l’état-major, le colonel Bruno Louisfert.
Après ses permissions normales, l’homme a déserté une première fois, avant
de rejoindre de lui-même son unité avec une vingtaine de jours d’absence non
justifiée. Mi-juin, il avait déserté une deuxième fois et l’armée était depuis
sans nouvelles de lui.
Dans un premier temps la gendarmerie est chargée de trouver le déserteur.
Si elle ne le retrouve pas au bout de quelques semaines, il est exclu de
l’armée. C’est ce qui s’est produit, selon l’état-major, et le légionnaire a
été exclu de la Légion fin août.
"Les éléments dont nous disposons ne nous permettent pas d’établir un lien
de cause à effet entre l’affaire du Mali et la suite", souligne le colonel
Louisfert. Selon lui, les sanctions prononcées en janvier avaient surtout des
"conséquences administratives", comme une inscription au dossier.
Selon le parquet, l’ex-légionnaire du Régiment de cavalerie étranger
d’Orange était devenu dépressif et avait "sombré dans l’alcoolisme et la
médication à outrance".
A son retour du Mali, il avait subi les tests habituels pour repérer un
éventuel stress post-traumatique et "n’avait pas fait l’objet de détection
particulière", précise l’état-major.

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