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Insécurité routière : Ici on roule comme on veut et puis ya foyi
Publié le lundi 25 novembre 2013  |  Soloni




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Piii !!! Pann ! Piiipann ! Piiiih !!! . C’est le bruit de l’ambulance, quelqu’un vient de cogner ou se faire cogner par un autre, la foule se mobilise, on tente de donner des explications aux faits ; oh merde ! Tu sais la SOTRAMA s’est garée sans même clignoter, oh ! Non le motocycliste a fait un mauvais dépassement, comme ils sont imprudents ces jeunes sur leurs motos ! Oui, mais les sotramatigi là aussi ne sont pas bons… et en fin de compte tout le monde a raison et personne n’a tord. Le dégât irréparable est déjà fait : une tête fracturée, la mort est en marche, une vie vient de se terminer. C’est par ces remarques que je compte aborder le thème de l’insécurité routière. L’insécurité routière ? Oui, il faut en parler ! Le fait est devenu si fréquent que ce n’est plus de l’horreur pour personne. Il ne se passe pas une journée sans qu’on soit informé d’un nouvel d’accident.

Qui en est la cause ?
Tenter de répondre à cette question, serait se lancer dans une divergence d’opinion. Les autorités diront que se sont les usagers qui ne sont pas prudents, les usagers quant à eux s’accusent, car il faut préciser qu’il y a ceux qui circulent à quatre roues : les véhicules ; ceux de deux roues : les motocyclistes et les vélo cyclistes, et une autre catégorie de trois à six roues : les charretiers, soit pousser par une personne ou tirer par un animal. Mais au juste qui a raison dans tout ça ? Pour ma part personne n’a raison, tout le monde est coupable.

Les policiers qui représentent nos autorités sur nos routes font semblant de faire preuve de professionnalisme, mais au fond rien ne les intéresse plus que les 500FCFA qu’ils « raquettent » en longueur de journée. Ainsi les chauffeurs de SOTRAMA peuvent prendre jusqu’à vingt passagers au lieu de dix-sept, ou encore conduire sans permis en acceptant de sacrifier la maudite pièce de 500FCFA. On s’en moque de la vie des autres, l’argent ou rien !


Les usagers ont en horreur le code de la route, on circule comme on veut, on s’arrête comme bon nous semble et où on veut, la route c’est pour le grand père de qui ? Les motards, c’est comme ça qu’on doit les appeler, roulent sans arrière pensé oubliant même souvent que la mort est une réalité. Les surcharges à motos sont le quotidien de beaucoup de jeunes maliens. Aujourd’hui il y a des JAKARTA qui prennent plus qu’une voiture personnelle. Les acrobaties sur la voie publique sont devenues un jeu excitant pour la population.


Les piétons ne veulent rien comprendre, souvent il leur arrive même de penser que le fait de marcher est la faute aux autres. Ainsi ils occupent les voies publiques de façon anarchique et quand il vous arrive de klaxonner pour qu’ils cèdent la route ils vous diront tout simplement « i nyè bè na wo! » oui i nyè bè n’na, et rien à faire, vous les voyez.


Les bœufs et les moutons aussi se donnent le droit de circuler sur la voie publique, il leur arrive de prendre tout une circulation en otage, même si vous êtes pressé, eux ils s’en moquent !


Je me demande depuis quand les animaux ont appris à circuler sur la voie publique ? A défaut de les empêcher de circuler, il faudrait leur apprendre le code de la route.
Juste nous emmener à penser à l’ampleur de la chose ; que chacun accomplisse sa part de responsabilité, l’Etat a beaucoup fait en construisant des routes. C’est à nous maintenant de faire notre part. Sinon, oui sinon l’insécurité routière ne fait aucun cadeau même au plus grand conducteur…

Amadingué SAGARA

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