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En toute vérité : Le Mali n’est pas debout, il flageole
Publié le mardi 26 novembre 2013  |  Le Zenith Bale




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Ce n’est point un maux de ventre, c’est plutôt un mal de l’œil, par exemple le trachome. Elu avec 77% des voix, quelles voix ! IBK n’a depuis posé aucun acte salutaire. Notamment dans le sens de la résolution du problème crucial du septentrion de notre pays sans aborder dans le fond les autres situations. Alors, M. le Président un peu de respect pour le peuple meurtri et déçu.

Profitant de son vote pour s’adjuger une majorité à l’hémicycle de Bagadadji, le Président IBK s’en est pris à ceux qui veulent son bonheur et celui des Maliens. C’est-à-dire ceux qui, sans complaisance, lui disent la vérité. Voici sa phrase qui choque : « Le Mali est debout, il marche, il avance ». Certainement que le Mali est debout parce que, contre les velléités de certains obscurantistes qui ne voulaient pas la CEDEAO à Bamako, qui ne voulaient pas des élections que des assises aux allures de conférence nationale, qui ont voulu que Sanogo et sa clique gouvernent le Mali, qui ont soutenu mordicus le coup d’état qui est un crime indescriptible selon la Constitution de 1992 de notre pays pour arriver à leur faim, etc. Sur ce plan, oui le Mali avance avec un Président élu même si c’est par des manigances.


Mais élu comme président et après avoir formé un gouvernement mi-figue mi-raisin, plutôt familial et de copains, les Maliens attendaient une ferveur. D’abord, d’un homme d’Etat qui sous la conduite de ce Grand Homme, le Président Alpha Oumar Konaré avait mis fin à des mois de non-Etat. Malheureusement, ils assistent à du surplace, à du clientélisme et pire à toutes sortes de négociations avec des apatrides du MNLA et Ançardine. Pourtant, ATT, Président déchu (NDLR : coup d’état du 22 mars) a été traité de tous les noms d’oiseau. Tout simplement, parce qu’il a négocié et a fait savoir : « Qu’aucun seul Etat de la sous région ne peut gérer cette situation du Nord du Mali, de la bande sahélo-saharienne… ». Parti sur la pointe des pieds car contraint à la démission, il n’a suffi que quelques 50 jours de la prise de fonction de l’irrésistible, du roi des rois (IBK) pour que le MNLA soit adoubé, accueilli à Koulouba et que soient levés les mandats d’arrêt. Pour enfin que ces éléments reçoivent leurs salaires et indemnités pour prétendre devenir des députés du parti du Président qui signe des actes détruisant la patrie (comme ils le soutiennent faisant allusion à l’Accord d’Alger) par solidarité. Non, le Mali n’avance pas, il flageole.


La preuve, faute de l’existence d’un vrai projet de gouvernement, ce sont les conseillers techniques qui ont été mis à contribution pour les départements. Pire, ce sont des ministres qui se chamaillent pour des bureaux ou ce sont des ministres qui mettent en garde leur DFM à tout mettre en œuvre pour qu’ils aient une maison avant leur départ. Puisque rien n’est concret et rien n’est sûr. Le Mali n’est pas debout, c’est connu et su, vous n’avez pas de bâton magique mais la ferveur d’une bonne nuit se sent depuis le crépuscule. Alors, il est vraiment temps que les Maliens sachent la vérité. Il ne s’agit pas de nous divertir parce que vous détenez les rênes du pouvoir. Dites-nous la vérité, rien que la vérité. Nous sommes tous conscients de certaines réalités mais tenter de nous faire dormir debout, cela ne passera. Et il faut savoir que la roue de l’histoire tourne et que rien ne peut l’arrêter.

Boubacar DABO

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