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L’Essor N° 17586 du 27/11/2013

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Mali-BAD :Appuis a la gouvernance économique et a l’approvisionnement de Bamako en eau potable
Publié le jeudi 28 novembre 2013  |  L’Essor


© Autre presse par DR
Donald Kaberuka, Président de la Banque africaine de développement (BAD)


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Ces deux nouveaux financements s’élèvent à plus de 43 milliards Fcfa

Le ministre de l’Economie et des Finances, Mme Bouaré Fily Sissoko, et la représentante résidente du Groupe de la Banque africaine de développement (BAD), Mme N’Garnim-Ganga, ont signé mardi, au ministère de l’Economie et des Finances, un protocole d’accord de don FAD et un accord de financement du projet d’approvisionnement en eau potable de Bamako à partir de la localité de Kabala.

« La signature de ces deux documents est une preuve supplémentaire de l’engagement du groupe de la BAD à soutenir les efforts de développement de votre pays », a indiqué Mme N’Garnim-Ganga. Le protocole d’accord de don FAD s’élève à 9,97 millions d’unités de compte (UC) équivalent à 6,5 milliards Fcfa pour le financement du projet d’appui à la gouvernance économique (PAGE). Le financement du projet d’approvisionnement en eau potable de Bamako à partir de la localité de Kabala s’élève à 50 millions d’UC, soit 36,9 milliards de Fcfa. Ces nouveaux projets portent le portefeuille actif de la banque à 236 millions d’unités de compte, soit environ 174,5 milliards Fcfa.

Le PAGE, a expliqué Mme N’Garnim-Ganga, est une opération d’appui institutionnel conçue conjointement avec les autorités maliennes. Elle a pour but de contribuer au rétablissement du fonctionnement normal de l’administration de l’ensemble du territoire. Elle doit permettre, en particulier, de restaurer les capacités de gestion des finances publiques et consolider les acquis des projets antérieurs de renforcement de capacités. Avec ce PAGE, les autorités pourront mieux répondre aux besoins sociaux et économiques nés des crises successives que le pays a connues. La mise en œuvre du projet permettra de favoriser les conditions pour une reprise rapide de l’économie tirée par le secteur privé, a-t-elle souligné.

Le second projet, estime-t-elle, est un projet emblématique et structurant qui fédère plusieurs partenaires techniques et financiers. Il vise à terme la résolution du problème de l’approvisionnement en eau potable de Bamako grâce à une production additionnelle de 144 000 mètres cubes par jour. « La BAD, en sa qualité de co-chef de file du projet, s’est particulièrement investie pour sa concrétisation », précise Mme N’Garnim-Ganga. C’est en effet un projet qui, compte tenu, du rôle central de l’eau dans le développement, touche à la santé, à l’éducation, à la nutrition, à l’agriculture.

La réalisation de ce second projet est une priorité du gouvernement car le stress hydrique inhérent à la majorité des capitales sub-sahariennes a été exacerbé à Bamako par les crises successives du pays. C’est ce qui rend, selon la représentante résidente de la BAD, ce projet plus urgent. Il bénéficiera à une population de 1,6 million de personnes. Outre la réalisation d’une station de traitement capable de produire la totalité du volume journalier projeté et doté d’une station d’alerte pour veiller à la qualité de l’eau produite, le projet financera 6 réservoirs d’eau de capacités, 53% du réseau actuel, 66 144 branchements sociaux pour les ménages les plus déshérités, 1108 bornes fontaines dans les quartiers précaires, la multiplication de ces bornes fontaines et leur rapprochement des usagers constitués majoritairement de populations vulnérables.

Afin d’assurer la bonne exécution de ce projet et de le réaliser dans les meilleures délais, la représentante de la BAD a insisté sur deux points fondamentaux : l’accomplissement rapide des conditions de mise en oeuvre du prêt et du premier décaissement, et la durabilité des investissements dans le secteur de l’eau. Cette reforme institutionnelle permettra, de son point de vue, davantage de transparence et d’efficacité.

Pour le ministre de l’Economie et des Finances, ces projets viennent à point nommé. Mme Bouaré Fily Sissoko a souligné combien l’eau est essentielle et constitue un bien de base pour la population. « Le second projet permettra de satisfaire ces besoins … et notre engagement ne fera pas défaut », a-t-elle assuré. « Nous ferons tout pour que les bénéficiaires voient les retombées du projet au quotidien » a promis Mme Bouaré Fily Sissoko.

F. NAFO

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