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Accords de Ouagadougou : Le MNLA jette le masque
Publié le lundi 2 decembre 2013  |  Le Zenith Bale




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La rébellion touareg a annoncé vendredi à l’AFP qu’elle reprenait la guerre contre l’armée malienne, après les » exactions » commises par cette dernière jeudi à l’aéroport de Kidal, qui ont fait un mort et cinq blessés civils, selon le MNLA (Mouvement national de libération de l’Azawad). A ce que nous sachions, le MNLA n’a jamais déposé les armes contre le Mali et l’armée malienne. Il n’y a pas lieu de laisser ces hommes sans pudeur inverser l’ordre des choses pour se faire passer pour des victimes d’une guerre qu’ils mènent contre notre pays depuis deux ans. La communauté internationale est lourdement interpellée sur son assistance au Mali à travers la force Serval et la MINUSMA. Et les autorités maliennes ont le devoir de réagir.

Invariablement depuis janvier 2012, ces criminels de guerre du MNLA sont armés contre notre pays, même chassés par leurs alliés terroristes de circonstance, et davantage avec l’intervention de Serval qui leur a redonné vie à Kidal. Comme quoi, cette déclaration de guerre est un non événement dont le seul intérêt est l’aveu qu’ils font de leur refus du cantonnement et du désarmement stipulés dans les accords de Ouagadougou. Ainsi, d’un chantage à l’autre au fil des actes de violences aussi malveillants que provocateurs, le MNLA a fini par avouer ses intentions. Il donne aujourd’hui la preuve irréfutable que son ambition était de faire lier les mains des autorités maliennes par les accords préliminaires de Ouagadougou qu’il n’a signés que dans cette intention et non pour aller à la paix.


» Là où on trouvera l’armée malienne, on lancera l’assaut sur elle. Ce sera automatique. Les mises en garde sont terminées. Ce qui s’est passé (jeudi) est une déclaration de guerre. Nous allons leur livrer cette guerre « , a affirmé Mahamadou Djeri Maïga, vice-président du MNLA.


Selon le MNLA, les tirs » à balles réelles sur des femmes et des enfants qui manifestaient pacifiquement « , ont fait un mort et cinq blessés – trois femmes et deux enfants, l’une des femmes se trouvant dans un état critique. » Les forces de l’Azawad feront payer à l’armée malienne son irresponsabilité après son forfait de jeudi. On ne parle plus de cantonnement. Maintenant que le feu est ouvert, on verra qui est qui. Partout où on a des troupes sur le territoire de l’Azawad, on les appellera à se mobiliser « , a-t-il poursuivi, accusant les autorités maliennes de « violer les accords de Ouagadougou (…) malgré les assises et autres cadres de discussion « , a déclaré à l’AFP Mahamadou Djeri Maïga, vice-président du MNLA.


L’AFP précise que Jeudi, quelques centaines de manifestants avaient pénétré dans l’aéroport de Kidal (nord-est), poussant le Premier ministre malien Oumar Tatam Ly, qui devait s’y poser, à faire demi-tour. D’après certains protestataires, les militaires maliens ont ouvert le feu sur eux. Pour le gouvernement malien, ses troupes, « prises à partie par des éléments incontrôlés « , ont procédé à des » tirs de sommation » après avoir essuyé « des jets de pierre et des tirs d’armes « .

Les enseignements à tirer de cette divergence de vues, c’est que le MNLA se croit sur un terrain conquis, sur une terre non malienne où notre Premier ministre arrive en persona non grata. Après les violences contre trois ministres, après l’assassinat de deux journalistes français, malgré la libération de prisonniers et la levée de mandats d’arrêt contre des responsables du MNLA, en l’absence de cantonnement et de désarmement, sans oublier l’élection de trois de ses hommes aux législatives en cours, le MNLA ne décolère pas. Le Président Ibk qui leur a tendu la main, contre son corps défendant, doit-il alors leur donner le bras, sinon leur offrir la tête ? Sacré MNLA !


Pour notre part, nous rappelons que ces terroristes futés ne connaissent que le langage des armes. Il n’y a rien à faire. Ou l’armée malienne les combat jusqu’à la victoire finale, ou ils persisteront sur la voie de
la scission du pays.
A bon entendeur salut !
Mamadou DABO

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