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Négociations avec les touareg au Mali: c’est au président malien d’agir (Fabius)
Publié le jeudi 5 decembre 2013  |  atlasinfo


© Autre presse par DR
Le chef de la diplomatie française, Monsieur Laurent Fabius
Ministre d`État, ministre des Affaires étrangères et européennes


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Le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, a affirmé jeudi qu'il appartenait au président malien Ibrahim Boubacar Keïta d'"agir" pour négocier avec les rebelles touareg, assurant que la France n'avait "pas à s'en mêler".

Hubert Védrine : "L’Afrique peut devenir le nouvel 'Eldorado' de la France" Les Franco-maghrébins entre républicanisme forcé et xénophobie persistante Mondial: les Bleus tombent de haut en Ukraine Iran/nucléaire: "aucune certitude qu'on puisse conclure" à ce stade (Fabius) "La France est intervenue, on peut dire qu'elle a sauvé le Mali", a dit à BFM TV/RMC le chef de la diplomatie française, en référence à l'opération militaire lancée en janvier 2013 contre les islamistes armés qui occupaient le nord du pays.

"Maintenant c'est aux Maliens et singulièrement au président (malien) IBK d'agir. La France ne soutient aucun groupe. Il est normal que l'intégrité du territoire soit assurée et la France n'a pas à se mêler de cela", a insisté Laurent Fabius.

Cette déclaration survient au lendemain de propos du président malien, critiquant à mots couverts la France, accusée de passivité voire de naïveté à l'égard de la rébellion touareg dans le nord du pays.

Présent à Paris pour le sommet de l'Elysée sur la paix et la sécurité en Afrique qui s'ouvre vendredi, le président IBK n'a pas mâché ses mots à l'égard de la "communauté internationale", et donc principalement de la France, intervenue il y a près d'un an au Mali pour chasser les groupes armés qui occupaient le nord du pays et aider à la restauration de l'intégrité territoriale du pays.

"La communauté internationale nous oblige à négocier sur notre sol avec des gens qui ont pris des armes contre l'Etat", s'est insurgé le président malien dans un entretien au Monde. "Dans quelle comedia dell'arte sommes-nous ?", a-t-il lancé.

Il faisait référence à la situation de Kidal, dans le nord-est du pays, qui échappe toujours au contrôle de l'Etat malien. Fief de la rébellion touareg du MNLA (Mouvement national de libération de l'Azawad), Kidal est aujourd'hui une zone de non droit, en proie à l'anarchie et aux rivalités de groupes armés, en dépit de la présence de quelque 350 soldats français et environ 200 militaires de la Minusma, la force de l'Onu au Mali.

Ces troupes "ont vocation à aider le Mali à recouvrer son intégrité territoriale et sa souveraineté", a souligné IBK. Si cela a été le cas à Gao et Tombouctou, les deux autres grandes villes du nord, "Kidal a été une exception" et "l'armée malienne a été empêchée de retourner à Kidal", a-t-il poursuivi, démentant que les soldats maliens soient "une armée de soudards" qui, une fois sur place, "se mettraient à massacrer tout le monde".

De fait, craignant les représailles de l'armée malienne contre les populations touareg, Paris n'a jamais facilité le retour à Kidal des troupes de Bamako, dont 200 éléments restent cantonnés dans la zone.

Aujourd'hui, les Maliens, "qui avaient applaudi l'intervention française au début de l'année, s'interrogent", a mis en garde IBK.

Depuis l'arrivée à Kidal des troupes françaises fin janvier 2013, et la réinstallation du MNLA dans cette ville, Paris a constamment esquivé les critiques ou interrogations sur ses liens ou sa passivité supposée vis-à-vis de la rébellion touareg.

Les rebelles touareg avaient lutté, au côté des islamistes armés, contre l'armée malienne, s'emparant des deux tiers nord du Mali. Ils avaient ensuite été évincés par leurs anciens alliés, avant de revenir à Kidal à la faveur de l'intervention française.

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